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Résidence Saha - Nam-joo Cho


Par l'autrice de Kim Jiyoung, née en 1982, le roman coréen phénomène. Dans une ville-Etat appelée Town, une femme est retrouvée morte dans une voiture abandonnée. Immédiatement, la police oriente ses recherches vers la résidence Saha. Town est la ville la plus riche du monde. Foncièrement inégalitaire, elle est divisée entre riches et pauvres. Les plus démunis, dépourvus de tous droits, vivent dans la résidence Saha, occupant des logements sans eau ni électricité, condamnés à accepter les travaux les plus pénibles pour survivre.

C'est là que se sont réfugiés, un soir, Jingyeong et son frère Dogyeong, trempés et grelottant de froid. La police soupçonne rapidement Dogyeong, qui disparaît. Sa soeur part alors à sa recherche avec l'aide d'un groupe de marginaux. Commence pour elle la quête de la vérité sur le système qui régit Town, bien plus sombre que ce qu'elle pouvait imaginer... Pandémie, immigration clandestine, naufrages, médias contrôlés par l'Etat, justice expéditive...

Editions Robert Laffont / Prix: 19,50€ / Cultura / Amazon / Decitre





Mon avis

Après avoir adoré le premier roman de l’autrice, je n’ai pas pu résister et j’ai plongé dès sa réception dans ce roman. Il n’a rien à voir avec le premier, et je pense qu’il ne vaut mieux pas le juger selon ce dernier !

Pour commencer, je dois dire que l’autrice aborde un thème intéressant (surtout au regard de l’actualité du moment) sur les conséquences sur les plus fragiles d’une politique très autoritaire. J’ai trouvé le thème très pertinent et m’a donné encore plus envie de le lire.

Les habitants de Saha sont ceux le plus fragiles, les plus résignés qui ne se plaignent pas et tentent de vivre tant bien que mal cette situation. L’intrigue est construite d’une façon originale, autour de plusieurs personnages, avec un principal qui est conducteur tout au long du roman. C’est plutôt facile à suivre, même si parfois la chronologie à tendance à changer (cela est bien mentionné dans le titre du chapitre) mais c’est à prendre en compte pour celles et ceux qui rencontreraient des difficultés avec les intrigues avec de multiples personnages. Néanmoins, il est intéressant aussi d’avoir ce genre de portraits dans ce genre littéraire dystopique. On peut y croiser différents âges, divers profils et parcours de vie. C’est un livre qui est à la fois agréable à lire pour l’univers et qui demande en revanche de la concentration durant sa lecture.

Cette indignation sur laquelle je pensais que l’autrice appuierait bien plus, j’avoue que je m’attendais à la ressentir plus forte et finalement, tout reste calme, trop calme à mon goût alors que l’univers de l’autrice a les ingrédients à mon sens pour une portée plus grande. Je m’attendais aussi à peut-être plus de rebondissement, de force de la part du récit. La fin du roman m’a déçu, je dois aussi le préciser, c’était trop long à mon goût et se termine d’une façon que j’ai trouvé un peu maladroite…


Service presse - Chronique non-rémunérée

Mamzelle Potter - Blog littéraire

Blog littéraire né 2017 pour partager la passion des livres d’une trentenaire lyonnaise. Coups de cœur, déceptions, de la littérature jeunesse à celle classique, en passant par les thrillers et ceux graphiques ! Je partage aussi mon organisation livresque, ma vie de blogueuse littéraire.

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