C'est samedi, que lisez-vous ? #7


Ce rendez-vous du « C’est lundi, que lisez-vous ? » fut initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading? by One Person’s Journey Through a World of Books. Il a depuis été repris par Les Paravers de Millina. Le principe est de répondre chaque samedi (j’ai repris le RDV de Tachan) à trois petites questions :

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?

2. Que suis-je en train de lire en ce moment ?

3. Que vais-je lire ensuite ?


Un peu de blabla...

Je suis en retard cette semaine et je m'en excuse ! En effet, samedi il n'y a pas eu ce rdv ! Je suis en ce moment malade et je n'avais pas du tout pensé à rédiger mon billet du samedi. Il faut dire aussi qu'en ce moment, mon rythme n'est pas du tout bon... Je l'ai bien vu à mon rythme les deux dernières semaines, je n'arrive pas vraiment à accrocher à un titre. Il y a le coloriage qui prend de la place, mais pas seulement. Je n'arrive pas à me concentrer et je respecte ce rythme plus lent... Je suis sortie de mois de panne de lecture très compliqués. À la fois une souffrance de ne pas arriver à lire, mais aussi d'ouvrir un livre...

Je suis encore en convalescence et je sens que je suis dans un creux en ce moment. J'ai eu beau essayer des genres différents, mon souci reste et je dois seulement me montrer patiente et tant pis si un même titre me suit durant un mois. Je m'impose d'essayer de lire au minimum 30 minutes par jour, le soir avant de me coucher.







Qu’ai-je lu la semaine passée ?

Hamish Macbeth, tome 27 : Meurtres en cascade de M. C. Beaton

La Douceur du café de Toshikazu Kawaguchi


Je ne vais pas mentir, ces deux romans n'ont pas su me plaire. Habituellement j'aime suivre les aventures d'Hamish Macbeth mais là je n'ai pas accroché à l'intrigue. Sur 27 tomes, c'est normal. Je n'ai pas toujours accroché de la même façon aux divers tomes de cette série.

Maintenant, la plus grosse déception est pour ce nouveau tome de la saga "Tant que le café est encore chaud" et c'est une grande déception. Je trouve que l'on tourne en rond. Oui, les histoires sont touchantes, mais à force je n'accroche même plus à celles-ci. Il n'y a rien de nouveau, juste un enchaînement d'histoires humaines que l'on peut vivre ou rencontrer. Personnellement, je trouve qu'il faudrait une fin ou alors un peu plus de rebondissements avec cette idée de base... Moi, je vais m'arrêter ici, je m'étais déjà fait la réflexion au tome précédent. 



Que suis-je entrain de lire en ce moment ? 

La sorcière au bûcher de Robert Muchembled

Robert Muchembled propose une interprétation nouvelle de la terrifiante énigme des 40 000 bûchers de sorcellerie qui ont consumé 80 % de femmes et nombre d’enfants en Europe occidentale, de 1424 à 1782 : ils résultent de féroces décisions humaines, guidées par une pensée religieuse hétérodoxe sectaire très minoritaire, la démonologie, pure chimère élaborée par les inquisiteurs dominicains au début du XVe siècle, qui propage un discours apocalyptique d’invasion du monde par une secte satanique majoritairement composée de femmes.
Les plus intenses chasses aux sorcières culminent de 1580 à 1620 dans quelques régions fragilisées par la virulence des conflits religieux, surtout au sein du Saint-Empire et le long de la route du diable joignant les Alpes à la Mer du Nord. Elles sont toujours conduites par des souverains ou des seigneurs locaux fanatiques qui veulent anéantir l’hérésie féminine suprême, rivale de l’autorité virile sacrée sur laquelle repose leur propre pouvoir. Souvent épaulés par un théologien ou un juge exalté, ils obligent les tribunaux laïcs à utiliser sans frein la torture et à n’épargner personne. Sous la poigne d’un chef de meute viril dont la puissance se mesure à la cruauté qu’il déploie, l’implacable mécanisme débouche sur une brutalité inouïe, dont il reste des traces de nos jours.
La sinistre lutte contre la prétendue sorcellerie maléfique ne parvint pourtant pas à éradiquer la vieille culture séculaire de survie magique jusque-là dominante en Europe. L’épilogue montre qu’en France au XIXe siècle, guérisseurs, envoûteurs ou désenvoûteurs, alors majoritairement masculins, peuplent toujours les campagnes.



Que vais-je lire ensuite ?

Je ne vais pas tenter les pronostics. Je pense que tu l'auras compris, je vais déjà voir si j'arrive à lire !


Voilà pour ma semaine ! N’hésite pas à partager en commentaire tes découvertes ou le sentiment que t’a inspiré cette semaine !

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