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Celle qui se taisait - Maria Barbal



" On était nombreux à la maison, ça se voyait. Il devait y avoir quelqu'un de trop. J'étais la cinquième des six enfants, et comme disait la mère, j'étais arrivée parce que Dieu l'avait voulu et il fallait accepter ce qu'Il envoyait. " Une maison basse bâtie sur une terre aride, six enfants, beaucoup de bouches à nourrir et peu de pain. C'est ainsi que se dessine le destin de Conxa. A 13 ans, elle quitte sa maison, son village et son seul horizon, pour une autre maison dans un autre village, plus loin dans la vallée.

Elle va rejoindre l'oncle et la tante qui n'ont pas d'enfant et ont bien besoin d'aide, aux champs et pour les bêtes. Dans les années 1920, au coeur des Pyrénées catalanes, où le sol est si avare que même les riches ont bien peu de chose, les jours s'écoulent semblables les uns aux autres. Mais la guerre qui brûle tout va faire basculer la vie de ces enfants de la terre. Un roman hors du commun qui nous entraîne avec force et pudeur dans un siècle d'histoire espagnole, de deuils, de révolte et d'amour.

Editions Charleston / Prix: 19€ / Cultura / Amazon / Decitre / Librairie Eyrolles





Mon avis

Si la quatrième de couverture me faisait beaucoup envie, le contenu de ce roman m’a laissé un peu sur ma faim… Dommage, car il possède de très bons éléments.

Ce fut une narration, sous la plume de l’autrice Maria Barbal, plutôt originale, car elle a fait le choix d’une narration extérieure. Il n’y a donc pas de dialogue, et le lecteur-rice reste donc témoin de l’histoire. Mais un point très important, l’autrice ne se perd pas en descriptions et en formules inutiles, on rentre dès la toute première page dans cette histoire.

La narratrice du roman reste néanmoins le personnage principal de cette histoire, qui est Conxa. Jeune fille, on la voit évoluer au fil des années, grandir et vieillir en quelques pages car le roman est court.

J’ai trouvé que ce choix d’écriture enlevait une certaine attache pour ma part, au personnage. Évidemment, j’ai été touché par des moments qu’elle vit comme pour ne pas spoiler l’histoire son départ à seulement 13 ans de chez ses parents pour aller chez son oncle et sa tante. C’est un gros bouleversement dans la vie d’une enfant, et j’ai trouvé qu’elle faisait preuve finalement d’une très grande maturité. J’ai trouvé les personnages secondaires touchants.

Si je n’ai pas accroché à cette histoire, je peux néanmoins largement reconnaître que Maria Barbal a une plume de qualité : pas de détails inutiles, et elle sait créer des tableaux, des paysages pour bien saisir l’environnement de son personnage, permettant d’avoir un portrait de cette histoire espagnole.

Si vous êtes donc en recherche d’un court roman, d’un personnage féminin fort et charismatiques, mais avec un dépaysement, ce roman sera pour vous !



Service presse - Chronique non-rémunérée

Mamzelle Potter - Blog littéraire

Blog littéraire né 2017 pour partager la passion des livres d’une trentenaire lyonnaise. Coups de cœur, déceptions, de la littérature jeunesse à celle classique, en passant par les thrillers et ceux graphiques ! Je partage aussi mon organisation livresque, ma vie de blogueuse littéraire.

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