Cinéma, littérature et poésie … Sophie Marceau est publiée chez Seghers !
Les treize histoires et sept poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d’un décor à l’autre (plateaux de cinéma, jardins d’enfance, hôtels de luxe ou terrains vagues), les héroïnes (filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grands-mères) incarnent chacune à leur manière le sort d’être femme, qu’il s’exprime par un corps, un rôle, un héritage. Au fil des récits, des fables, des fragments de vie, des poésies, il s’agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine… Les mots s’insinuent comme il faut pour toucher ce qu’il y a à toucher, et dire ce qu’il y a à en dire. Avec finesse et intensité. Et c’est un plaisir de plonger dans ces textes – débordants d’imagination, de fantaisie, basculant souvent de l’observation la plus juste à une imprévisible drôlerie.
Editions Seghers / Prix: 17€ / Cultura / Decitre / Amazon
Mon avis
Sophie Marceau reste une figure incontournable du cinéma français et c’est une actrice que j’apprécie. Avec la souterraine, elle signe son deuxième roman et c’est une première pour moi, de la retrouver dans un tel exercice.
Je ne vais pas mentir, ma lecture a forcément été attirée par le nom sur cet ouvrage qui en plus de cela, parlait de poésie. Pour être très honnête, c’est ce que j’ai préféré dans ce roman. Le reste, je l’ai trouvé trop superficiel et peu émouvant. Dommage donc…
Sophie Marceau tente dans cet ouvrage de se livrer à plusieurs exercices en abordant des thèmes comme le cinéma ou encore de la littérature. C’est donc en abordant des sujets qui lui correspondent qu’on le retrouve au travers de récits divers. J’ai été peu touché par ces derniers qui pour moi, manquaient de profondeur. Je ne vais pas m’attarder sur ces derniers, car je ne veux pas non plus tout dévoiler, mais pour moi, c’est un exercice plutôt loupé même si évidemment, quand elle aborde le cinéma, on ne peut s’empêcher de vouloir en savoir plus.
Concernant les poèmes, ce sont ces parties de l’ouvrage que j’ai préféré même si, la encore, j’ai trouvé que certains étaient plats. Mais, j’ai préféré retrouver cette personnalité française que j’apprécie dans cet exercice. Sensible et émotive, je m’attendais à plus de dimension, à plus d’émotions dans ces lignes. Il y en a certains que j’ai trouvé plus réussis que d’autres.
Si pour moi l’exercice n’est peut-être pas des plus réussis, je dois dire que je trouve toujours courageux de s’essayer ainsi à al littérature, et il existe des ouvrages de personnalité bien pires pour moi. Tenter cela, c’est sortir courageusement de sa zone de confort et ne pas se laisser à une facilité de parler de soi ou de ce milieu de cinéma plein de secrets.
Service presse - Chronique non-rémunérée