C’est un gros coup de cœur pour ce roman fantasy dont la romance m’a beaucoup séduite !
Dans un monde où le mariage signe l’asservissement des femmes, Kalliopée, la Princesse de Viridia, est soulagée de se retrouver unie à Karel, son premier amour et le futur roi de Lapisia. Mais la vie est cruelle et la guerre change les hommes. Lorsqu'elle retrouve l'héritier au trône, celui-ci n'a plus rien du garçon qu'elle a connu. Karel est devenu un homme impitoyable, qui dirige son armée d'une main de fer. À ses côtés, l'amour ne semble plus avoir droit de cité. La vie de Kalliopée dans ce nouveau palais s'annonce compliquée, entre complots, vengeances et fiançailles explosives. Son cœur résistera-t-il au sacrifice de sa liberté ?
Ce roman m’a fait penser tout au long de ma lecture et même après aux ouvrages tels que « The book of Ivy » et « La sélection ». Ce roman mérite donc un peu de lumière et j’ai hâte de découvrir la suite, ce qui vous permets de comprendre que j’ai passé un très bon moment en sa compagnie.
Kalliopée est tombée amoureuse de Karel, fils du royaume ennemi lorsqu’elle avait 14 ans. Des années plus tard, elle va se marier à lui mais le jeune homme n’est plus le même : colérique, nerveux et parfois avec une brutalité effrayante. Kalliopée va devoir faire face à cet inconnu et à ce royaume qui ne veut pas d’elle dû à la situation politique. De plus, la jeune femme à une particularité, physique, qui fait qu’on lui prête vite, de très mauvaises intentions.
« Ce n’est pas le désespoir qui tue, c’est l’espoir. Il se nourrit de nous, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. »
J’ai aimé le côté battant de cette héroine, qui bien que ce trait de caractère ne soit plus une chose si originale désormais dans ce genre de littérature (et tant mieux !) est agréable à découvrir et nécessaire face aux combats qui lui faut mener. Son amour pour le jeune homme est à la fois touchant et apporte une naïveté au personnage, qui permet de contraster un peu Kalliopée ce qui est pour moi une nonne chose et apporte une crédibilité à la jeune femme. Pour ce qui est de Karel, j’ai aimé avoir son point de vue qui permet ainsi de nuancer ce que l’on pourrait appeler de personnage masculin stéréotypé. Il est plus que ce qui laisse paraitre et cette fragilité apporte une nuance intéressante.
La plume de Koko Nhan est très agréable à lire, rythmée aussi. Parfois j’aurais aimé aller plus loin, mais j’imagine que le tome 2 m’apportera ces choses. Le roman se lit très facilement et ma lecture fut très rapide, à savoir quelques heures de mon dimanche.
Une romance fantasy très agréable qui mérite d’être d’avantage connue du public, tout simplement !
Editions Cherry Publishing (352 p.) - 5/5