Le pavillon des oiseaux - Clélia Renucci

Sur les hauteurs de la colline du Pincio à Rome, niché dans les jardins de la Villa Médicis, un pavillon privé, orné de fresques d’oiseaux, de nymphes et de grotesques, accueillera les amours secrètes de Clélia Farnèse.

Fille illégitime du cardinal Alessandro Farnese, épouse du baron Cesarini, maîtresse de Ferdinand de Médicis, Clélia Farnèse, beauté enviée et esprit libre dans un monde d’hommes, incarne la grandeur et la décadence de son époque. Portée aux nues avant d’être jetée en pâture, elle paiera de sa vie son désir de liberté et d’indépendance, sa soif d’art et de culture.

Renouant avec la sensibilité italienne de Concours pour le Paradis, prix du Premier roman, Clélia Renucci livre, sur fond de complots et d’ambitions entre grandes familles dans le crépuscule de la Rome renaissante, le roman fascinant et terrible d’une femme dont elle saisit l’intime vérité, close entre les murs du Pavillon des oiseaux.

Editions Albin Michel / Prix: 20,90€ / Cultura / Amazon / Decitre / Librairie des Eyrolles

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Mon avis

C’est un roman dont j’attendais beaucoup. Une découverte de la plume de Cléclia Renucci et je pense à découvrir un autre de ses romans : “Concours pour le paradis”.

Si la couverture me faisait très envie, tout comme le contexte de ce roman, je n’aurais pas autant accroché à cette intrigue que je le pensais. Tout était réuni et pourtant... Mes attentes étaient peut-être trop élevées, et même si j’en suis un peu déçue, je trouve qu’il y a tout de même une qualité dans la plume, mais aussi dans l’histoire qui saura charmer à coup sûr. Dans le cas contraire, je ne vous aurais pas parlé de ce livre si cela avait été une catastrophe.

Le roman met donc en scène Clélia Farnèse, qui est un personnage historique qui a bien existé. J’ai aimé la découvrir même si je ne me suis pas plus attachée que cela à elle. J’ai trouvé quelque chose dans l’intrigue mettait une certaine distance et je pense que cela tient notamment au fait qu’il manque de détails. J’ai trouvé que les événements étaient superficiels et Clélia Renucci passe des événements pour nous offrir la fresque de cette vie de ce personnage féminin qui appartient à un siècle important.

Ce roman a pour moi au moins l’avantage de parler d’une femme qui a été importante. Je pense donc qu’il faut avoir plus de distance avec l’intrigue et l’appréhender comme le déroulé d’une vie sans détails, sans vraiment de psychologies.

Ce roman a par contre l’avantage de nous faire découvrir cette Italie, ou l’art et les grandes familles se mêlent, ou le pouvoir religieux pèse tout comme les ambitions de chacun. C’est très bien montré et permet de prendre ainsi une sorte de “photographie” de l’époque. Cela permet ainsi de découvrir aussi une autre grande famille en dehors des Borgia dont on parle très souvent !

Service presse - Chronique non rémunérée