Dans le service qu’elle dirige depuis huit ans, Véronique Béchu, commandante de police, est confrontée au quotidien à la violence faite aux enfants. Une criminalité de masse, exponentielle, complexe, peu connue du grand public, qui met au défi les services d’enquête. Les prédateurs sexuels ont de plus en plus recours aux réseaux en ligne pour approcher et violenter leurs victimes, sans que celles-ci n’aient conscience des dangers qui les guettent.
Pour lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs en ligne, a été créé le groupe central des mineurs victimes de la police judiciaire, aujourd’hui intégré au nouvel Office Mineurs (OFMIN). Cette unité nationale composée de 18 enquêteurs traque, avec l’aide de ses homologues étrangers et d’outils innovants, les pédocriminels aux profils les plus à risque.
Véronique Béchu livre ici un récit personnel et engagé d’un parcours professionnel exclusivement tourné vers la protection des mineurs, qu’elle illustre des dossiers et des rencontres les plus marquants de sa carrière.
Une plongée inédite dans l’univers de la lutte contre la pédocriminalité où se côtoient le pire et le meilleur : la violence et la perversion, mais aussi la détermination et la justice.
C’est un livre qui fait froid dans le dos. C’est une plongée crue et qui doit marquer les esprits sur cette pédocriminalité qui existe, qui a plusieurs visages des jeunes à de moins jeunes, particulièrement des hommes. Il y a des passages plutôt difficiles à lire, mais je juge cela nécessaire parfois de ne pas lisser la vérité pour marquer les esprits, pour alarmer les gens sur cette réalité.
Il n’y a pas d’autre méthode miracle pour le moment que de dénoncer cette réalité qui ne cesse de grandir, que de dire que cela existe, mais aussi de rappeler aux parents qui partagent des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux de les protéger de pervers qui sont sans cesse en recherche.
L’autrice dénonce ce qui existe, et raconte son quotidien difficile, surtout quand on est soi-même parent. j’ai trouvé que la plume était agréable à lire si on laisse l’horreur de côté. Les chapitres s'enchaînent bien même s'il reste une frustration : celle de vouloir faire plus pour protéger tous ces enfants victimes de ces criminels, parfois de proches directement.
Un livre qui dénonce, qui informe tout simplement.