Il n'y avait plus de mots. Juste ce silence. Epais, lourd. C'était un génocide, le troisième du XXe siècle, celui des Tutsi du Rwanda. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C'était la " grande moisson ". François Mitterrand niait " le crime des crimes ".
Comment raconter ? Nouvelle édition augmentée d'une postface inédite des auteurs.
Editions Les Arènes BD / 112p. / 22€ / ⭐️⭐️ ⭐️ / 5 / Cultura - Amazon - Decitre
Mon avis
Mon avis sera plutôt court sur cet ouvrage dont j’attendais plus, pour être sincère.
Je n’ai pas accroché ni au coup de crayon que je trouve assez brouillon et très peu agréable pour ce genre de lecture, ce qui est fort dommage et forcément impacte la lecture.
Mais je n’ai pas accroché non plus au fond, c’est-à-dire au récit qui est raconté ici. C’est dommage, car c’est un récit essentiel autour du Rwanda qui avait pourtant de bons éléments à commencer par le regard français sur cette tragédie. Je m’attendais à plus, à peut-être un peu moins de “poésie” à quelque chose de plus “documentaire” finalement. Mais le récit n’a pas du tout su m’accrocher et si je n’ai pas arrêté ma lecture, c’est seulement à cause du sujet.
C’est dommage, vraiment, car je pense que l’idée de base pouvait être vraiment pertinente. Alors oui, je peux vous dire de le lire, car cela reste un ouvrage sur le génocide du Rwanda et que c’est important comme tous les témoignages, mais en même temps, je ne peux que vous mettre en garde sur le fond et la forme.