Venise, 1910. Maria Tarnowska est jugée pour meurtre. Elle voulait juste aimer.
Au printemps 1910, le visage de Maria Tarnowska fait la une des journaux du monde entier. Son crime ? Un de ses amants a tué de plusieurs coups de pistolet l'homme qu'elle allait épouser. C'est lui qui tire, c'est elle qu'on accuse. Dès le premier jour de son procès, une foule excitée se jette contre les grilles du tribunal de Venise dans l'espoir de la toucher. La vie de cette comtesse russe fascine autant qu'elle choque. Sa sexualité libre, son goût pour les drogues font d'elle une femme " vénéneuse ". La justice et l'opinion vont se délecter de son intimité, sans chercher à comprendre pourquoi elle a tutoyé l'abîme.
Un demi-siècle plus tard, Romy Schneider fera tout pour l'incarner au cinéma ; elle se reconnaissait en elle. Sans doute parce que l'humanité comme l'inhumanité de Maria Tarnowska nous renvoient à nos propres failles.
Editions Robert Laffont / 312p. / 20.50€
Mon avis
J’ai été emballée par le premier chapitre et si certains éléments sont positifs, je ne suis pas très emballée par ce titre pour être sincère. Le premier chapitre commence d’une façon très difficile, une auscultation très intime et profondément misogyne. Je m’attendais donc à une suite toute aussi bien, mais finalement, rendue à la moitié du roman, j’ai commencé à décrocher de ma lecture.
Le désir naissait d'un corps que l'on devine, que l'on possède à distance, se disait-elle.
Pour moi, le personnage de Maria Tarnowska en lui-même est intéressant : c’est uen femme qui malgré les préjugés de la société, va malgré elle, pour faire plaisir à son époux, se tourner vers le splaisirs charnels. Si elle y prend goût un temps, elle va vite finir par être écrasée par cette société patriarcale. Pour moi, c’est le bon point de ce roman. Je ne sais pas si c’est dû à la plume qui est certes accessible à lire, facile, mais qui n’a pas su me séduire plus que cela. J’ai eu la sensation que certains passages étaient survolée alors que cela aurait apporté un enrichissement au personnage du a la démonstration féministe que veut prendre ce roman. J’ai trouvé les personnages peu attachants, même dans les moments les plus difficiles.
Pour moi la démonstration des préjugés de la société et surtout le poids sur les épaules des femmes prend un peu trop le dessus sur le reste, au détriment des personnages... Oui le procès à lieu et pose une vraie question aux lecteurs, mais j'aurais aimé plus de psychologie développée et moins de démonstration...