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Ma maison en fleur - Pauline Bilisari


Un recueil de poèmes illustrés sensibles, dont la lecture délivre une force unique.La seule personne avec laquelle on vivra tout au long de notre vie, c'est nous. Ma maison en fleurs, c'est l'intimité et la difficulté d'être au monde parfois. C'est l'idée que l'on reste sa propre maison, même dans l'incendie. Pauline Bilisari y parle du rapport à soi, au corps, et à tout ce que l'on est. Elle écrit la santé mentale, la souffrance de vivre, et la force que l'on porte en soi, même lorsqu'on l'oublie. Elle y conte la puissance avec laquelle on peut se haïr, mais surtout la façon dont on peut apprendre à se connaître, s'accepter, et peut-être même finir par s'aimer, un jour.Le chemin est long, semé d'embûches, je le parcours moi-même encore, mais je vous confie mon coeur, dans sa vulnérabilité, sa sensibilité à fleur de peau, et sa résilience.

Editions Robert Laffont / Prix: 15€ / Cultura / Amazon / Decitre





Mon avis

Aujourd’hui, je vous propose de la poésie. C’est un genre que j’aime et j’avoue lire davantage d’auteurs et d’autrices classiques que modernes. Néanmoins, après le succès de Rapi Kaur, j’ai souhaité découvrir cet ouvrage de Pauline Bilisari.

J’ai aimé le rythme dans la plume de cette autrice, cette fluidité dont découle des souffrances, mais pour mieux faire naître des cendres de la difficultés, quelque chose de plus grand, de plus lumineux. Évidemment, c’est un genre qui n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur pour plusieurs raisons : la peur de l’ennui, de la complexité de bien saisir le texte. Ici, c’est clair, ici, c’est accessible et plutôt universel. Si ici, l’autrice a choisi le “je”, c’est très universel et personnellement, j’ai été très bouleversé par certains passages qui ont fait écho en moi, ça la vie n’a rien de facile et nous avons tous vécus des moments plus sombres que l’on retrouve ici.

"Il y a tant de violence partout : dans le monde qui nous entoure tapi d'ombre et de sévices dans les foyers, les chambres à coucher et le cœur des enfants mal aimés dans ces cris que l'on pousse la nuit hurlant l'indifférence et la cruauté et puis dans mon esprit aussi plus orageux que la violence elle-même. "

Avec justesse, qui laisse ressentir une colère, une violence, sont abordées la santé mentale, la dépression, ces choses qui peuvent être difficiles à lire et qui ici, sont finalement presque “sublimées”, adoucis puisque les mots sont ceux de Pauline Bilisari. Elle parle aussi pour celles et ceux qui n’arriveraient pas à poser les mots, à exprimer une souffrance intérieure.

Pour moi, c’est une poétesse qui mérite toute sa place et je trouve que le titre a été choisi avec soin et précision. J’ai vraiment eu la sensation de découvrir une part d’intime et j’ai aimé assister à cette renaissance qui rappelle aussi qu’après la pluie, la tempête, et soleil revient, toujours. Et il ne faut pas oublier cela.

LE + : De plus, je trouve que ce genre d’ouvrage irait très bien avec le cahier d'écriture chez Robert Laffont aussi de Rapi Kaur: “Ecrire pour guérir” pour pouvoir s’inspirer et parler de sa souffrance.


Service presse - Chronique non-rémunérée

Mamzelle Potter - Blog littéraire

Blog littéraire né 2017 pour partager la passion des livres d’une trentenaire lyonnaise. Coups de cœur, déceptions, de la littérature jeunesse à celle classique, en passant par les thrillers et ceux graphiques ! Je partage aussi mon organisation livresque, ma vie de blogueuse littéraire.

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