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Le photographe d’Auschwitz - Luca Crippa, Maurizio Onnis


 

Pologne, 1940. Le photographe Wilhelm Brasse, âgé de 22 ans, est déporté à Auschwitz et chargé de prendre des « photos d'identité » des prisonniers à leur arrivée, censées prouver l'efficacité de la déportation. Derrière son objectif, il capture des scènes horrifiantes, y compris les « expériences » médicales inhumaines menées par Josef Mengele et finit par s'engager dans le mouvement de résistance du camp. En 1945, Brasse réussit à sauver 40 000 clichés, malgré l'ordre donné par les SS de les brûler, « Parce que le monde doit savoir » Ses portraits, rassemblés aujourd'hui dans les collections du musée d'Auschwitz-Birkenau, ont pu servir dans les procès nazis après la guerre.

Editions Alisio / Prix: 21,90€ / Cultura / Amazon / Decitre





Mon avis

C’est un ouvrage évidemment touchant et qui marque profondément. J’ai été touché à la fois par le courage de ce photographe, Wilhelm Brasse, que par l’horreur du camp d’Auschwitz qui est décrit. Je trouve ce roman important, car il appartient à ces documents qui permettent d’entretenir la Mémoire.

J’ai apprécié aussi que ce roman soit raconté, on suit le photographe de 22 ans directement et cela permet ainsi de rendre cette lecture plus intéressante et plus simple aussi pour celles et ceux qui n’apprécient pas forcément une biographie plus classique. Si ce roman permet de raconter, il permet une immersion encore plus grande et de voir ce qui se passait dans ce camp avec le regard de ce photographe qui est à la fois en retrait de ces prisonniers par sa position d photographe, mais reste aussi un prisonnier et joue sa vie comme les autres. C’est très bien écrit, très accessible, et même si évidemment il y a des détails terribles à lire, ils sont nécessaires pour se rappeler l’horreur et ces morts. J’ai aussi apprécié le fait que le sujet reste les photographies que le jeune homme qu’il était, à pris dans le camp plutôt que toute sa vie. Je m’y suis intéressé par la suite, et il y a une biographie à la fin de l’ouvrage, mais pour moi l’intrigue reste très cohérente avec le titre. C’est le sujet.

On sent que les auteurs maîtrisent le sujet, et j’ai beaucoup aimé la présence à la fin du roman des noms de certains personnages pour mieux les restituer dans leurs rôles dans ce cauchemar historique.

J’ai aimé l’ajout de photographies qui permettent de voir le travail de Wilhelm Brasse et ce travail important et nécessaire pour documenter cette période et dénoncer l’horreur humaine, ne pas oublier celles et ceux qui ont disparu dans des conditions effroyables.



Service presse - Chronique non-rémunérée

Mamzelle Potter - Blog littéraire

Blog littéraire né 2017 pour partager la passion des livres d’une trentenaire lyonnaise. Coups de cœur, déceptions, de la littérature jeunesse à celle classique, en passant par les thrillers et ceux graphiques ! Je partage aussi mon organisation livresque, ma vie de blogueuse littéraire.

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