Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n’est pas la victime... c’est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d’autres crimes violents sont commis par des jeunes collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un ”accident”, d’enquêter officieusement avec elle. Très vite, Strega a l’intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d’ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage. Face à ces crimes d’enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes.
Cette première enquête de Vito Strega est un page-turner efficace et implacable qui joue avec les nerfs du lecteur et interroge les notions de bien et de mal.
Editions Gallmeister / Prix: 23,80€ / Cultura / Amazon / Decitre
Mon avis
J’ai apprécié ce thriller bien ficelé, qui tient en haleine jusqu’à la fin.
Pour parler de l’intrigue, sans trop en dévoiler pour ne pas vous gâcher cette lecture, j’ai trouvé cela très intéressant ces figures adolescentes qui n’ont rien d’innocentes, mais se retrouvent comme des dangers. Chacun s’appuie sur une blessure touchante, mais je ne vous en dis pas plus encore une fois, néanmoins cela amène une réflexion intéressante. J’ai trouvé que l’enquête avait des rebondissements bien placés et que le suspens demeure avec plaisir. Même si ce n’est pas un thriller qui est d’une très grande originalité, il repose sur des personnages touchants et les ingrédients secondaires apportent aussi une tension supplémentaire rendant cette lecture intéressante. C’est le cas notamment de Vito Strega, un policier accusé d’avoir tué son collègue, mais qui est aussi dans une situation amoureuse compliquée et se retrouve aussi à aller voir une psy. Cette fêlure chez lui apporte une dimension très intéressante et ce qu’il faut pour rendre ce thriller addictif.
Concernant la plume de l’auteur, j’ai beaucoup apprécié sa plume très fluide, cruelle parfois et qui a fait que j’ai été assez accro à cette histoire. Le page-turner est génial et « Le chant des innocents » est une histoire qui sait se démarquer des autres et dont j’aurai lu plus, car il me reste un semblant de questions concernant les personnages secondaires.
Service presse - Chronique non-rémunérée