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Je n'écrirai que morte


Auteur : Elizabeth Letourneur

Genre : Contemporain, Littérature

Édition : Edition Le Passeur

Nombre de pages : 192p.

Prix : 16.00

Ma note : 18/20




Résumé
 :

« La vie c’est ça : une fois pour toutes. Une fois pour toutes, chaque chose se fait. Une fois pour toutes, chaque chose se perd. Une fois pour toutes, on aime et on sait. Tout n’a lieu qu’une fois. Je sais ça. […] J’ai un fils en travers de ma vie. Je le sens qui bouge en moi quand je tousse mes regrets. »   Au départ, il y a cette décision : l’adoption. Après de longues démarches et un voyage aux confins du monde, Antoine arrive dans la vie de la narratrice. Mais celle-ci ne le supporte pas. Elle le bat. Ses appels au secours restent sans réponse. Elle sombre dans la spirale de la violence envers ce fils désiré et pourtant rejeté.   Pas à pas, cette femme parviendra à la guérison, à laquelle elle accèdera par la force de sa rage transmuée en amour.   Un texte rare, intime et puissant, pour dire la douleur et l’amour, les affres de la maternité. Une écriture à coeur ouvert.



Mon avis :

Je suis encore un peu retournée, au moment où je rédige cette chronique, part cette lecture. C’est un roman fort en émotion, terriblement cruel mais aussi lève le voile sur un tabou, existant.



L’auteur aborde sans détours le revers de l’adoption, à savoir quand la mère ne ressent rien envers son enfant (comme cela peut arriver après une grossesse) et qu’elle va se mettre à le frapper, sans « joie ». Sa plume est directe, cruelle et vraie. Elizabeth Lethourneur aborde un sujet tabou puisqu’on est loin de s’imaginer qu’une mère qui souhaite adopter ne ressentira rien pour le petit être qui va devenir son fils. Le parallèle est aussi intéressant puisque cette femme a une fille qu’elle a eu naturellement et qu’elle aime, comme n’importe quelle mère. C’est donc un sujet riche et difficile que l’auteur a eu la bonne idée de dénoncer car on n’en parle pas forcément de cette façon.



La mère de famille bien que cruelle avec ce bébé qui n’a rien fait, est attachante ce qui est assez étrange. Elle violente son enfant, mais dénonce quelque chose qui est tabou : l’instinct maternel qui est en berne envers cet enfant étranger, venant du Vietnam, pays ou les dirigeants de l’orphelinat, la police, rackettent les parents contre un espoir de repartir avec un enfant. C’est vraiment un portrait dure de la mère mais aussi de l’adoption qui peut-être cruelle pour certains parents qui n’adopteront jamais par manque financier. C’est une réalité de l’adoption, les dessous cachés qui sont intéréssants.



C’est un roman qui ne vous laissera pas indifférent, qui se lit très vite et qui vous fera vous poser des questions !

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