Je lis, donc je suis (Bookstagrammable) ?


 
Dans les dédales des librairies ou au fil des feeds Instagram, un phénomène captivant se déploie, combinant culture, esthétisme et communication : celui de la lecture instagrammable. Aujourd’hui, être lecteur ou lectrice dépasse le simple plaisir solitaire pour devenir un acte de mise en scène, où les réseaux sociaux comme BookTok et Bookstagram offrent une tribune idéale. Mais derrière ces images parfaitement calibrées, un questionnement émerge : que dit ce phénomène de notre rapport à la lecture, au livre en tant qu’objet, et à une génération qui fait rêver l’industrie éditoriale ?

Un désir esthétique, et consumériste

Le boom des hardbacks et des jaquettes : une question de désir esthétique

Depuis quelques années, les rayons des librairies françaises ont vu une transformation significative. Les éditions élégantes en hardback et les jaquettes illustrées, autrefois rares au plus grand regret de nombreuses lectrices et lecteurs, sont devenues des incontournables. Ces livres ne sont plus seulement des œuvres littéraires, mais des objets dont le prix est tout de même un peu plus cher que la simple version brochée. Inspiré par les modèles américains et britanniques, où les hardbacks dominent largement, ce phénomène s’impose en France surtout auprès du public Young-Ault et pour mettre en avant certains genres qui ont du succès en ce moment : la fantasy, la romantasy et enfin, la romance.


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