Le journal d'une femme de chambre - Octave Mirbeau

Ce journal d'une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l'espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu'elle consigne avec "toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie".
C'est donc là un journal de femme en province, au bas de l'échelle sociale, et le prétexte pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des moeurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque.

 Editions Gallimard / 510p. / 4,78€ / ⭐️⭐️ / 5 

C'est un classique dans lequel je me suis enfin plongée après avoir lu de nombreux extraits. 

Je ne vais pas faire de suspens, je n'ai pas accroché du tout. Je vais laisser une chance à une adaptation cinématographique, mais ce n'est pas un roman que je vais relire. 

Le point que j'ai le moins apprécié dans ce roman est déjà sa narratrice. Si je suis d'accord avec ce qu'elle dénonce, je n'ai pas réussi à m'attacher, à apprécier sa personnalité. Je l'ai trouvé trop irritante et hautaine à de nombreux passages. J'ai aimé certaines réflexions, mais pas le personnage. 

Concernant la plume d'Octave Mirbeau, je n'ai pas apprécié non plus, j'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs et je ne sais pas pourquoi j'ai eu la désagréable sensation de rester en surface aussi. 

Certes, il y a la dénonciation de comportements bourgeois problématiques, mais je ne trouve cela pas si pertinents et je suis ressortie de ce roman déçue et je ne vais pas garder grand-chose de ma lecture...