Lorsqu'elle apprend que ses parents veulent vendre la maison de son enfance, Camille s'y installe pendant une semaine. Pièce par pièce, elle fait jaillir ses souvenirs, entre les manies de sa mère, les blagues de son père, les amis de son frère dont elle était amoureuse, et les chamailleries entre soeurs.
Une lecture touchante qui montre à quel point un lieu peut-être pleine de nostalgie.
Ce fut une lecture très agréable qui alterne douceur et humour. Nous suivons l’auteur qui se rend dans la maison de son enfance et qui va, pièce par pièce, délivrer des souvenirs de son enfance mais aussi sa vision actuelle. C’est quelque chose d'assez intime et en même temps, on ne peut que se retrouver dans certaines de ces confidences. Cet attachement pour le lieu où l'on grandit est quelque chose de commun à beaucoup de personne et pour ma part, j’ai eu l'impression de me retrouver dans certaines sensations.
Ce roman est un adieu à cette maison d’ enfance qui se lit facilement et d’une façon très agréable.
La plume de l’auteur est assez fluide mais j'avoue que parfois, j'ai été un peu déconcerté. Ce sont des souvenirs personnels et l'intérêt du roman peut-être remis en question car certains pourraient se sentir mal à l'aise face à ces souvenirs qui finalement appartiennent avant tout à Camille Anseaume.
C'est donc un lecture assez agréable et douce, à l'image de la très jolie couverture, se lisant très rapidement !
Une bouffée de nostalgie et de mélancolie !