SYNOPSIS
"Le 8 mai 1975, je vois le jour, moi Marie Alicia Eugénie Charlotte Blandine, seconde fille du duc et de la duchesse de Noailles. Trente ans plus tard, je choisis la vie. je m'arrache à l'alcool, à l'herbe, à la cocaïne, à ces dépendances qui, depuis quinze ans, me possèdent et me consument. je m'appelle Marie, j'ai deux anniversaires et une seule vie." M. de N. jolie jeune femme, issue d'une des grandes familles de France, Marie de Noailles découvre la drogue à treize ans. Elle s'essaye à tous les cachets, à toutes les boissons. Une longue chute impossible à arrêter. A presque trente ans, méconnaissable, usée, elle est placée par sa famille dans un centre au Royaume-Uni. Marie change, se sauve, devient à son tour psychologue et rend ainsi ce qu'elle a reçu. Ce texte intime et lumineux ne perce pas l'énigme de l'addiction mais l'approche, avec pureté et douceur. Vous n'oublierez pas cette jeune femme, au regard clair, aujourd'hui libérée.
MON AVIS
Je remercie les éditions Grasset
pour cette découverte. C’est un beau témoignage, qui aborde un thème important
qui est l’addiction à l’alcool et aux drogues,
de plus, dans le milieu aisé puisque Marie de Noailles appartient à l’une des
grandes familles françaises.
C’est un récit
biographique qui se lit bien, qui est le témoignage
d’un long combat contre l’addiction. Ce récit est plein d’émotions, Marie de
Noailles ne nous épargne rien de se qu’elle a vécut : elle nous raconte ses
hauts, mais aussi ses nombreux bas via ses rechutes, ses relations familiales difficiles.
J’aurais aimé, en complément de son récit, d’avoir celui par exemple, celui de ses
parents qui ont subis eux aussi l’addiction de leur fille, en la
soutenant comme ils le pouvaient, essayant tant bien que mal de comprendre leur
fille qui se perdait de plus en plus malgré leurs efforts pour qu’elle puisse
intégrer de nombreuses structures.
Un autre petit paramètre que j’aurais aimé découvrir
est sa vie d’après, d’aller un peu plus loin, mais le principal est dans ces
quelques pages.
C’est très poignant
car on sent, au travers des pages de ce témoignage, la dureté de son combat,
les nombreuses émotions par lesquelles Marie est passée.
Le récit se lit très rapidement et la plume étant fluide, « Addict »
est une histoire à lire, comme tous les autres témoignages car hormis l’addiction,
c’est toute la volonté de Marie qu’il faut aussi retenir.
Un témoignage à lire, touchant qui prouve
que l’addiction touche aussi les milieux aisés, que le combat est le même pour
tous et que la volonté et la famille sont
importants pour lutter contre cela !