Auteur : Diana Gabaldon // Édition : J'ai
Lu // Pages : 600p. //
Prix : 16.00€ //
Genre : Fantasy, Romance
// Ma note : 14/20
1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle
s'efforce d'oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste
rentré du front. Au cours d'une balade, la jeune femme est attirée par un
mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire aura tôt
fait d'en découvrir la raison : en s'approchant de la pierre, elle se
volatilise pour atterrir au beau milieu d'un champ de bataille.
Le menhir l'a menée tout droit en l'an de grâce 1743, au
coeur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu
et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence
d'autrefois ?
C'est grâce à quelques extraits vus en vidéos que j'ai
découvert cette série de romans, et je me suis lancée dans cette aventure littéraire, magique et historique !
Malgré un début très détaillé
avec de l'humour qui essayent de mettre en confiance
le lecteur, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, ce qui est peut-être dû
-pour une grande part je pense- à l'abondance de
descriptions de divers éléments qui peuvent être certes intéressantes, mais aussi très longues et ennuyeuses.
Ce n'est véritablement qu'au chapitre 3
que le récit m'a intéressée, c'est à
ce moment que l'action se met en
place et c'est à cet instant également que j'ai commencé à ressentir des émotions lors de ma lecture et qui sont
apparues également à diverses occasions prouvant alors tout de même que malgré
un début raté, j'ai été transportée
dans cette Écosse des années 1740.
Concernant les personnages principaux que son Jamie Fraser d'une part (dont j'ai été
quelquefois choquée par le comportement, mais cela étant justifié d'une
certaine manière par l'époque dans laquelle se situe l'histoire) et Claire Beauchamp, c'est qu'ils n'apparaissent
nullement en héros « pur et
dur » contrairement à d'autres romans qui peuvent nous faire sentir leurs
personnages comme parfaitement accomplis et en faisant une apologie du bien.
C'est pour cela, je pense, qu'on peut les apprécier, d'autant plus que malgré
leurs défauts ils sont nuancés
contrairement au personnage machiavélique
de Jonathan Randall pour lequel j'ai
éprouvé un immense mépris (et le mot
est faible!) mais qui néanmoins est intéressant
par sa complexité.
Au sujet de la technique
d'écriture de l'auteur, on observe que celle-ci est fluide, agréable
à lire, et que tout au long de ces 600 pages (un gros livre en
somme!), elle tient une parfaite logique
narrative. Le seul bémol
concerne, à mon vais, le titre des chapitres
qui sont trop évocateurs et qui gâchent un peu le surprise de la lecture. De
plus, j'ai été surprise de la présence d'un chapitre entier pour lequel je me
demande encore qu'elle est sa place ici : « Le cheval des
eaux », alors certes il sert à un moment du livre, et encore ce n'est
qu'un détail qui est rappelé, mais de là à en faire un chapitre... Je suis
encore très perplexe à ce sujet,
alors si vous souhaitez m'éclairer à ce sujet, n'hésitez pas, j'en serais très
heureuse !
Armony