Auteur : Marie Hellegouarch // Édition : Editions Baudelaire // Prix : 13.50€ //
Genre : Biographie
Résumé :
Que sait-on de la
mort ?
Prudence doit savoir,
elle qui est morte tant de fois !
Elle souffre d’une
maladie de l’âme. Si celle-ci ne m’a pas été transmise, Prudence me lègue un
beau patrimoine de douleurs.
Les moments heureux
ont existé bien sûr, mais ils furent trop souvent ternis par ses maladies. Par
son implacable autorité.
Par ses terribles
colères. Par ses morts.
Il me fallait mettre
en forme tous mes chagrins, tous mes regrets enfouis.
Quoi de mieux que
l’écriture ? J’ai noirci bien des pages.
Les voici.
Prudence vient de
mourir
Elle avait 106
ans...et demi.
Désormais l’écritoire
posée sur mes genoux,
Je me contenterai
d’écrire au soleil
Pour renaître.
Mon avis :
J’ai reçu ce roman dans le cadre d’un partenariat avec les éditions
Baudelaire. J’ai été intrigué par la 4e de couverture et maintenant
que j’ai terminé le roman, je n’arrive pas à savoir si c’est aimé ce roman,
pour être honnête.
La plume de l’auteur est plutôt bonne, assez agréable à lire même si
certains passages sont trop longs, sans réelle raison à l’intrigue. J’aurais
aimé, je pense plus de souvenirs et que ces derniers soient racontés différemment
car l’auteur nous dépeint sa mère étrangement, froidement et cela est dommage.
Bien sûr, je pense que c’est voulu cette impression, mais peut-être cela aurait
amené d’avantage de reliefs et d’émotions ! Après cela, j’ai eu l’impression
qu’il manquait des pièces au puzzle, de n’avoir une qu’une part de cette femme,
Prudence, et c’est cette gêne qui a créer cette impression gênante sur mon
avis. Certes il y a les difficultés relationnelles avec Marie mais voilà.
Par contre, le roman se lit assez vite dû à la plume de l’auteur mais aussi
à son court format (120 pages). L’histoire familiale ne peut qu’être touchante
à cause de la relation difficile de ces deux femmes, et j’imagine, plaira à d’autres
lecteurs.
En conclusion, c’est un roman touchant, avec une réelle histoire en tant
que biographie mais qui a un aspect assez froid qui m’a personnellement, gêné.
Aurore Potter