Auteur : Herman Raucher
Genre : Contemporain
Édition : Folio
Nombre de pages : 352p.
Prix : 7.70€
Ma note : 14/20
Résumé :
Hermie, Oscy, Benjie: trois amis, une énergie infinie et une
ignorance crasse des choses de la vie. Mais du haut de leurs quinze ans, ils
ont bien l’intention de devenir des hommes. Dans leur quête aussi ambitieuse
que maladroite, ils partagent l’intuition que tout se joue dans les bras des
filles, sont persuadés que leur amitié les tirera à chaque fois des mauvais
pas, et suivent les commandements d’un manuel d’anatomie dévoilant les «douze
étapes de la sexualité». Et puis, il y a «la femme». Dorothy. Une déesse de
vingt-deux
ans, merveille des merveilles, aux jambes longues et lisses,
aux lèvres humides et entrouvertes sur trente-deux petites dragées scintillantes, aux cheveux de soie pure, aux longs cils de velours voilant délicatement des iris couleur émeraude. Poser le regard sur elle fait monter les larmes aux yeux de Hermie. Pourquoi pleure-t-on en contemplant la beauté? Quelle émotion profondément enfouie le spectacle de la splendeur met-il au jour? Tandis que, de l’autre côté de l’océan, des hommes à peine
plus âgés qu’eux sont emportés dans le fracas des armes, nos adolescents insouciants s’essaient à la tendre guerre. Herman Raucher tisse avec humour et élégance un roman plus profond qu’il n’en a l’air, parce que l’amour est souvent, aussi, l’histoire d’une perte. On pourrait appeler ça la fin de l’innocence. On pourrait aussi résumer la grâce d’Un été 42 à un verbe, beau et tragique à la fois: grandir.
ans, merveille des merveilles, aux jambes longues et lisses,
aux lèvres humides et entrouvertes sur trente-deux petites dragées scintillantes, aux cheveux de soie pure, aux longs cils de velours voilant délicatement des iris couleur émeraude. Poser le regard sur elle fait monter les larmes aux yeux de Hermie. Pourquoi pleure-t-on en contemplant la beauté? Quelle émotion profondément enfouie le spectacle de la splendeur met-il au jour? Tandis que, de l’autre côté de l’océan, des hommes à peine
plus âgés qu’eux sont emportés dans le fracas des armes, nos adolescents insouciants s’essaient à la tendre guerre. Herman Raucher tisse avec humour et élégance un roman plus profond qu’il n’en a l’air, parce que l’amour est souvent, aussi, l’histoire d’une perte. On pourrait appeler ça la fin de l’innocence. On pourrait aussi résumer la grâce d’Un été 42 à un verbe, beau et tragique à la fois: grandir.
Mon avis :
Nous faisons connaissance avec trois adolescents qui
vont vivre les expériences liées à cette étape de la jeunesse : l’amitié et l’amour. C’est ainsi que
cet été deviendra une époque très importante pour ces jeunes adolescents qui
sont à la fois rêveur, pensent savoir tout sur la vie et vont pourtant tout
découvrir qu’à partir de ce moment. Je remercie les éditions Folio pour cette découverte!
C’est un des bons points de ce roman le fait que le
lecteur ressent toutes les émotions de
ces trois personnages, il est clairement à leur côté et c’est vraiment intéressant
ce qu’à réussit à créer Herman Raucher sous sa plume. D’ailleurs, c’est intéressant
aussi de voir que la plume de l’auteur
est en parfaite harmonie avec les personnages : poétiques, réalistes
et parfois un peu vulgaire.
Pour ce qui est des personnages, je ne me suis pas réellement attachée à eux du à certaines longueurs
qui m’ont sorti du récit. Mais ils n’en restent pas moins sympathiques et
drôles : Hernie qui est le penseur, mais aussi le personnage principal,
Benjie et Oscy sont les deux autres acolytes et apportent une légèreté au
premier.
C’est donc un roman sur une étape importante de la vie, qui montre cette période
telle qu’elle est avec son lot de joies et de déceptions tout en restant avec
une réalité brutale mais tournée de façon assez poétique sous la plume de l’auteur.
Tags:
contemporain