Auteur : Jean-Claude Marguerite
Genre : Fantastique
Édition : Les moutons électriques
Nombre de pages : 126p.
Prix : 14.00€
Ma note : 14/20
Résumé :
En panne de succès, le patron d'un grand
studio de dessins animés revient dans le pays de son enfance, là où il a créé
Mister Kreekle, son personnage fétiche. Une nuit, il entend Dick l'appeler...
son chien mort voilà soixante ans. Il sort à sa recherche, traverse la rivière,
se perd dans les bois. où il croise un garçon qui accompagne « son » Dick pour
son ultime voyage. Débute un périple à la frontière du fantastique. Ils dorment
dans une maison hantée, suivent des biches, se partagent la dernière noisette
que Mister Kreekle cache dans une poche. Se remémorant sa vie, entre poésie et
compromis, le vieil homme renoue avec l'inspiration. Mais toute fin étant une
question de point de vue, chacun des trois voyageurs proposera la sienne.
Mon avis :
Je suis plutôt dubitative face à ce roman. La couverture très réussie, le résumé de l’ouvrage
était une invitation au rêve mais je n’ai pas accroché autant que je le
pensais.
Tout d’abord, je ne connaissais pas la plume de l’auteur
et j’étais plutôt ravie jusqu’au milieu du roman car par la suite, la plume de
l’auteur ne se fait plus fantastique mais va au-delà et m’a perdu. Par contre,
hormis cela, la plume est jolie et emploie un
vocabulaire assez développé.
L’intrigue est la suivante : nous allons suivre
un grand patron de studio de dessins animés et qui retourne là où il inventé
son personnage le plus célèbre, lieu aussi de son enfance. L’auteur avait en
toile de fond de bons arguments pour donner au lecteur envie de lire son roman.
Seulement, on est vite déconnecté
lorsque l’auteur part vers l’onirique rendant la lecture difficile à comprendre
et à suivre.
Pour ce qui est des personnages, je ne peux pas dire
que je me suis attachée au vieil homme ou au petit garçon, mais j’ai été touché par leur relation qui rend ce
conte encore plus beau.
Pour moi c’est
donc une petite déception car en voulant aller trop loin, l’auteur peut perdre
le lecteur qui pourrait passer à côté d’un très beau conte !