Les mots entre mes mains

Auteur : Guinevere Glasfurd
Genre : Historique
Édition : Editions Préludes
Nombre de pages : 448p.
Prix : 15.90
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Ma note : 15/20






Résumé :
Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l'esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n'ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut-être leur avenir ? A partir d'une histoire d'amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d'une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoûtante des Pays-Bas au "siècle d'or".

Mon avis :
Ce livre provient de la rentrée littéraire et j’étais assez impatiente de le lire car il faisait partie de ma sélection de cette rentrée de septembre (-ici-). Je remercie les éditions Préludes pour cette découverte qui fut à la hauteur de mes attentes et qui m’a surprise positivement.

Tout d’abord, ce qui m’attiré vers ce roman est cette histoire d’amour qui a existé et dont je n’avais jamais entendu parler. J’étais assez curieuse de savoir ce qui pouvait attirer ces deux personnes l’une vers l’autre et si ils partageaient ce même gout pour les mots et le savoir en général.

La plume de l’auteur, Guinevere Glasfurd, est très agréable à lire et l’auteur réussit à nous transporter aux côtés de ces personnages. J’ai trouvé que l’auteur arrivait à aborder certains sujets de réflexion de Descartes avec une certaine simplicité, chose dont j’avais un peu peur car ce dernier reste un mathématicien et philosophe et cela peut-être parfois difficile à saisir pour certains lecteurs.  J’ai apprécié faire la connaissance d’Héléna, qui est une servante en quête de savoir, mais pour être réellement sincère avec vous, je ne me suis pas attachée aux personnages. Attention, j’ai eu de l’empathie et de la curiosité pour leur parcours mais je ne sais pas, ils ont existé et j’ai eu plus de mal (mais rien à voir avec la plume de l’auteur). Je trouve que l’on apprend beaucoup de choses sur les personnages, les classes à cette époque et cela permet d’entrevoir un gros travail de recherches de la part de l’auteur.

On voyage réellement dans l’époque de ces deux personnages et tous les détails qu’apporte l’auteur sont agréables et donnent encore plus de crédibilité à ce roman historique. C’est assez important et cela donne une ambiance intéressante !

Ce livre fut assez facile à lire mais je n’ai pas été si emporté que cela par l’histoire d’amour entre les personnages, j’ai trouvé que la plume de l’auteur était assez pudique, chose intéressante mais il m’a manqué un petit quelque chose qui vient aussi, je pense, du fait que l’on change d’année assez régulièrement. De plus, cette histoire naît de la volonté de savoir des deux personnages, et surtout de celle d'Helena, qui malgré sa condition, est curieuse et instruite.

C’est donc un bon roman de la rentrée littéraire, car riche et complet et la plume de Guinevere Glasfurd est à découvrir. Cependant, la passion m’a manqué un peu mais cela n’enlève pas le plus important à ce roman !


« Un livre, ce n’est pas suffisant - ce n’est jamais suffisant. Ce qu’il faut c’est une bibliothèque. Une bibliothèque est un investissement pour le futur, Helena. »

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