Auteur : Myra Eljundir
Genre : roman jeunesse
Édition : Robert Laffont (collection R)
Nombre de pages : 441
Prix : 18,50 €
Ma note : 18 / 20
Résumé :
Tout
est bien qui finit mal...
Puissant et dévorant, le don d'empathie de Kaleb n'a
cessé d'évoluer, le conduisant par-delà le Bien et le Mal...
Avant d'incarner l'Élu redouté de tous et de livrer
son ultime bataille à ses ennemis pour sauver celle qu'il aime, le jeune homme
doit accomplir une dernière mission : partir à la rencontre de ses ancêtres en
se plongeant dans Le Livre du Volcan...
Organique, prophétique et vivant, l'ouvrage porte en
lui l'empreinte des premiers enfants du volcan Eyjafjöll.
Son encre a coulé avec leur sang, et ses pages
palpitent de leur fureur et de leurs passions.
Car ce livre millénaire se nourrit des personnages
qu'il rencontre, qu'il nous raconte...
Mon avis :
Je vous
retrouve avec le dernier et troisième tome de la trilogie Kaleb de Myra Eljundir, série que j'affectionne particulièrement.
Dans ce tome-ci, on retrouve Kaleb voulant
délivrer sa petite amie Abigail qui est enceinte de jumeaux, des griffes du réseau SENTINEL et réaliser
ainsi du même coup la prophétie qui est indiquée dans le livre du volcan : tuer
le colonel Bergson.
Ce roman alterne entre les passage de ce fameux livre que
Kaleb à la chance de pouvoir lire et les passage concernant notre protagoniste.
En parlant de notre personnage, on peut observer dans ce dernier tome que Kaleb est un personnage sombre et torturé aussi bien
par son passé, son présent et son futur qui paraît à la fois réalisable et
incertain avec cette prophétie de l’Élu. Il nous fait passer par toutes sortes d'émotions :
de l'énervement, de la tristesse, de la compassion… Ce qui est paradoxal avec ce personnage masculin, c'est
que même si nous le suivons maintenant depuis trois tomes, il n'en reste pas
moins flou à nos yeux, c'est-à-dire que nous n'avons pas vraiment
l'impression de le connaître totalement, ce qui est à la fois bizarre puisqu'il
s'agit du personnage principal mais plaisant aussi car nous allons de surprises en surprises.
Tout comme le personnage, l'histoire n'est pas vraiment
belle et romantique même s'il est question de couples dans ce roman, nous nous
retrouvons plutôt face à des tragédies… La violence vient s'ajouter à ce côté obscur car Ingrid Desjours sous son
pseudonyme Myra Eljundir arrive encore une fois à nous transporter dans
cet univers des enfants du volcan. La recommandation indiquée en quatrième de couverture
« déconseillé aux âmes sensibles et
aux moins de 15 ans » a bien fait
d'être mise car nous assistons à beaucoup de violences dans ce final. Malgré
celle-ci, l'auteure arrive à nous émouvoir et nous amener la larme à l’œil, surtout concernant les
passages des ancêtres de Kaleb pour ma part. Une écriture magique qui
fusionne parfaitement le lecteur avec ce roman (j'espère que vous aurez compris
le petit jeu de mot, si non regardez le sous-titre du roman!). De plus, ce que
j'ai pu trouvé surprenant c'est que l'auteure s'intègre elle-même dans son roman, mais cela convient
parfaitement et donne ce caractère spécial autour du personnage qu'elle incarne et donne à sa
personne une aura de mystères… !
Pour terminer cette chronique, je dois dire que j'ai été
particulièrement surprise par la fin. Je suis assez mitigée par celle-ci, non pas que je reste sur ma faim mais
seulement le fait que je ne m'attendais pas vraiment à cela.
« Il faut du temps parfois pour se défaire des
absents. Le lien invisible qui vous unit encore à eux est plus solide qu'une
lourde chaîne et seul le temps parvient à l'éroder suffisamment pour qu'il se
rompt »