tag:blogger.com,1999:blog-76461291034399319982024-03-18T04:00:43.903+01:00Mamzelle Potter - Chroniques livresques & créatrice de contenus littérairesBlog littéraire tenu par une lyonnaise créatrice de contenus sur #bookstagram qui propose ses découvertes livresques et culturelles diverses !Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.comBlogger784125tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-23670695440291172172024-03-16T06:00:00.006+01:002024-03-16T06:00:00.128+01:00Lina ne ment jamais - Géraldine Ruiz<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmeCS_57-q9AdjIU9iGrg6Fqn81LrNwo9mg_RQ1q1pKCe0aehxO7dOyDUNBhPLBQobGWsYnLlZkHnruJbdzSiDZZZd1GbO-nccXs_F3vO4zCbqk1Laqem10xyzzYplM9R3yb07r1TD-g6ZmFOeP5bYDZoVfzEAHbt2sKQI_jEAO6ef3FcpyNldKlc0Rgo/s2048/IMG_2442.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmeCS_57-q9AdjIU9iGrg6Fqn81LrNwo9mg_RQ1q1pKCe0aehxO7dOyDUNBhPLBQobGWsYnLlZkHnruJbdzSiDZZZd1GbO-nccXs_F3vO4zCbqk1Laqem10xyzzYplM9R3yb07r1TD-g6ZmFOeP5bYDZoVfzEAHbt2sKQI_jEAO6ef3FcpyNldKlc0Rgo/s320/IMG_2442.jpg" width="320" /></a></div><p><br /></p><p>Depuis les années 1980, à l'orée de la forêt de Brocéliande, défilent des femmes, des hommes, des ouvriers, des notables, des artistes, des jeunes précaires surdiplômés... Toutes et tous viennent voir Lina, la cartomancienne.</p><h1></h1><p>Tourmentée par les aléas de l'amour et la violence du marché de la séduction, Géraldine Ruiz a déboulé elle aussi à Brocéliande. Ses amies l'avaient prévenue : " Lina ne ment jamais. " Avec sa verve et ses valets de pique, la voyante est d'une redoutable efficacité.</p><p>Les années ont passé. Lina ne lit plus les cartes à Géraldine, mais elle est devenue son improbable confidente et lui a confié son parcours courageux et anticonformiste. C'est l'histoire de leur rencontre que la journaliste a eu envie de raconter.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Julliard / 20€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIg_j8f5qlM939fwlX2rU8jif1FM2z3fgDppinpLjBc1LgcjO3ouMblC3AKK-XwgRoLKfv4x3W_v9AoqCktdgttFDZAfvbKKd4jFidOAFmxhO17onwA8sWd9jzYWTFTLIR67UzGp5gSPEZ2lTdUmxlUElkABnoKi908qscDXZjUPCSLcRyWdEvB0SuxmA/s314/1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="314" height="43" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIg_j8f5qlM939fwlX2rU8jif1FM2z3fgDppinpLjBc1LgcjO3ouMblC3AKK-XwgRoLKfv4x3W_v9AoqCktdgttFDZAfvbKKd4jFidOAFmxhO17onwA8sWd9jzYWTFTLIR67UzGp5gSPEZ2lTdUmxlUElkABnoKi908qscDXZjUPCSLcRyWdEvB0SuxmA/w200-h43/1.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Je ne vais pas faire de suspens : je n’ai pas apprécié ce roman alors qu’il possédait selon sa quatrième de couverture, de bons éléments.</p><p>J’ai trouvé ce roman décousu, parfois peu facile à suivre et finalement, plutôt vide et pas nécessaire. C’est un avis plutôt tranchant, mais vraiment en refermant ce livre, je n’ai pas retenu quelque chose d’intéressant ou percutant.</p><p>Pourtant suivre une journaliste plutôt cartésienne qui se tourne vers la cartomancie aurait pu être intéressant, aurait pu apporter une réflexion intéressante surtout à l’heure ou ce genre de chose à tout de même un certain succès. Aborder les avis d’autres personnages qui elles, y croient, aussi était intéressant. Toutes les idées étaient là… Mais non rien ne se passe : le personnage de Géraldine Ruiz passe son temps dans une inconstance qui m’a un peu décontenancé, tout comme son regard sur Lina, cette voyante qui lui a été recommandée et qui à ma grande surprise apparaît plutôt comme un personnage secondaire, lointain pour mettre en scène Géraldine et ses soucis.</p><p>C’est dommage : je pense lire un roman autour de ce genre de pratique, une réflexion intéressante sur ce succès grandissant pour ces pratiques. Malheureusement, ce roman est celui autour d’une peine de cœur, de trentenaires qui se cherchant, qui subissent la pression de la société et j’ai trouvé cela très mal amené et peu attachant.C’est dommage : je pense lire un roman autour de ce genre de pratique, une réflexion intéressante sur ce succès grandissant pour ces pratiques. Malheureusement, ce roman est celui autour d’une peine de cœur, de trentenaires qui se cherchant, qui subissent la pression de la société et j’ai trouvé cela très mal amené et peu attachant. je pense lire un roman autour de ce genre de pratique, une réflexion intéressante sur ce succès grandissant pour ces pratiques. Malheureusement, ce roman est celui autour d’une peine de cœur, de trentenaires qui se cherchant, qui subissent la pression de la société et j’ai trouvé cela très mal amené et peu attachant.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-27511021276850706882024-03-14T06:00:00.004+01:002024-03-14T06:00:00.134+01:00Ne vois-tu rien venir ? - Amélie Antoine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie-sKaVnsXXH-j3PcWMgnGiGI1KTDlSm8dspZ_NTxn_l_Yjp8dd-SnN06sAF-w5Z_Q0Ep-6B9CeAk6DGOVWxZW8I6ANqGr8e8sQZQh7M8JeKKi4FqlCR81EGtjbknqzQ9cCoc7zjACeByTNKmSV4XyambQXzkNOPPGJvBtW7U23Nlz83jxBpkxPoT2sHY/w400-h400/IMG_2718.jpg" width="400" /></div><p> Ce roman choc explore la mécanique qui enferme une élève dans le rôle de la victime, tandis qu'une autre s'est muée en bourreau.</p><p>Elles sont dans la même classe de troisième. Elles auraient pu être amies. Mais Sarah, élève populaire qui aime dominer, décide de cristalliser les regards et la haine sur Orlane, une nouvelle à l'allure sage. Sans raison particulière : peut-être parce que Orlane a un drôle de nez, peut-être parce que les bretelles de son sac à dos sont trop serrées. C'est donc sans raison particulière que la vie d'Orlane va subitement se transformer en un cauchemar sans fin.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Syros / 15.95€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUwFMoptYofykNTJdwlqGoI93IRZK8pUAC-GYvcuPF0Chi3KI5_MI-0E_sM9pMnnVk4wPeFMuy3bUF8dKPgWqUdrIv6dqoioDkQWoRP-1pxCgV5SPJi5IS53phkCeTE7bl2BymgNrSr_XpZb9QDvDDiUnseUopFXjMQ0PLqOH-HvEImLCACh2TtJlawpo/s292/5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUwFMoptYofykNTJdwlqGoI93IRZK8pUAC-GYvcuPF0Chi3KI5_MI-0E_sM9pMnnVk4wPeFMuy3bUF8dKPgWqUdrIv6dqoioDkQWoRP-1pxCgV5SPJi5IS53phkCeTE7bl2BymgNrSr_XpZb9QDvDDiUnseUopFXjMQ0PLqOH-HvEImLCACh2TtJlawpo/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><p></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Un roman poignant et utile autour du harcèlement scolaire. Dans ce roman, les deux points de vue : celle qui harcèle, celle qui est harcelée et une tragédie qui se dessine !</p><p>C’est un roman utile, à glisser entre toutes les mains adolescentes, car le harcèlement est toujours — malheureusement — un thème actuel et cruel auquel de nombreux adolescents sont confrontés. J’ai aimé ce roman que j’ai lu d’une traite à cause de son intrigue, mais aussi grâce à cette plume d’Amélie Antoine qui est de qualité, très fluide et qui nous permet de nous entraîner dans cette histoire bien rythmée, bien construite.</p><p>En plus, on suit les deux protagonistes de l’histoire : Orlane, qui est celle qui va se faire harceler, nouvelle dans ce collège et qui fait face aux soucis familiaux en plus de devoir se faire une place dans cette nouvelle ville. Il y a aussi Sarah, la harceleuse, celle qui comme d’autres s’est battue pour ne pas être la victime, celle qui est diabétique et qui cache sa maladie et qui tente donc de laisser parler sa frustration par cette méchanceté, cette violence envers cette nouvelle. Gratuitement.</p><p>C’est terrible et en même temps familier. Même si vous n’avez pas été victime de harcèlement, je suis certaine que cela vous parlera quand même ! N’avez-vous pas assister à de telles scènes sans rien dire, sûrement un peu honteusement ou avec une pointe de soulagement ? Ces scènes que nous livre l’autrice sont universelles. N’avez-vous pas assister à de telles scènes sans rien dire, sûrement un peu honteusement ou avec une pointe de soulagement ? Des parents qui n’ont rien vu mettant ce mutisme sur l’adolescence, le personnel du collège qui n’a rien vu, trop pris ailleurs…</p><p>Un roman bouleversant, qui montre commet le harcèlement démarre, pourquoi aussi et comment cela est vécu par la victime. À lire tout simplement !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-55295622179497828182024-03-12T06:00:00.001+01:002024-03-12T06:00:00.145+01:00Les rubâ’iyât - Khayyâm<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYP5aJBeKTCodnePsfm8Zzam7DR5-5kQrkmLsSBLrlUDVUcAFX4Ks4WIa8N38NvG55FChhus_2TC5LZrWThMVllwaGjfasySVFWq1Zz3STGW_ygnvW7bRKcpG4OfxbQ738EP-mUqe99ph6x-Y6o1Wciqo-7JKgbCxkqPn6QPdtE_kfmmqNmoNvl_ZtrTw/s2048/IMG_2710.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYP5aJBeKTCodnePsfm8Zzam7DR5-5kQrkmLsSBLrlUDVUcAFX4Ks4WIa8N38NvG55FChhus_2TC5LZrWThMVllwaGjfasySVFWq1Zz3STGW_ygnvW7bRKcpG4OfxbQ738EP-mUqe99ph6x-Y6o1Wciqo-7JKgbCxkqPn6QPdtE_kfmmqNmoNvl_ZtrTw/w400-h400/IMG_2710.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p><br /></p><p>À travers une longue existence qui commence au XIè siècle et dure encore aujourd'hui, Omar Khayyâm, le plus célèbre des poètes persans, astronome, mathématicien et philosophe, est ici approché dans l'ensemble de sa vie et de ses œuvres.</p><p>Ses quatrains, les Rubâ'iyât, qui ont fait sa gloire après avoir été traduits dans toutes les langues, proposent au lecteur un art de vivre qui est une souriante, humaine et pénétrante réflexion, un livre d'agrément. À l'opposé de tout fanatisme, l'indépendance, la liberté de pensée et la poésie d'Omar Khayyâm nous invitent à un retour aux sources.</p><p>L'inimitable saveur de ses Rubâ'iyât, où la musique du langage enchante le lecteur, est celle d'un Sage. Dans sa nouvelle version française, Pierre Seghers s'est attaché à traduire au plus près la présence, le mouvement, les inflexions et le naturel de la parole du poète.</p><p>Œuvre du "mieux-vivre" en dépit des difficultés et des questions que posent la vie quotidienne et l'Histoire, les Rubâ'iyât sont illustrés par 48 miniatures persanes, turques et arabes choisies au nombre des très rares peintures les plus proches du temps de Khayyâm . Ces documents sont, pour la plupart, reproduits ici, en couleurs, pour la première fois.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Seghers / 15€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyyDpMCeYqnaVtWhlj4A1K_Crfo5SG6t22FRYQwasRklrBENWqqClUdDem1ifZhxdFTDt3hpZNS2WuhPhy7lm-9fYul7vsWjncir12prPPfxJeLu9LkYviidBbG56JCxsGqy1G2EZgHhjDa3tz89BRhlEc60KPD3pY6KsvK6EPQXVtDkCkBJT2qpmSvyE/s318/4.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="318" height="42" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyyDpMCeYqnaVtWhlj4A1K_Crfo5SG6t22FRYQwasRklrBENWqqClUdDem1ifZhxdFTDt3hpZNS2WuhPhy7lm-9fYul7vsWjncir12prPPfxJeLu9LkYviidBbG56JCxsGqy1G2EZgHhjDa3tz89BRhlEc60KPD3pY6KsvK6EPQXVtDkCkBJT2qpmSvyE/w200-h42/4.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un livre que je vous propose aujourd’hui et que je veux conseille à la fois pour sa poésie mais aussi en tant qu’objet.</p><p>Il y a un très beau travail concernant la mise en page de cet ouvrage avec des illustrations délicates, qui sont très harmonieuse avec le reste. La calligraphie est mise en avant d’une très belle façon et cela renforce la poésie du livre.</p><p>Il s’agit ici de la traduction de Pierre Seghers, qui nous permet de découvrir des quatrains ou l’amour et l’ivresse sont au centre de cette poésie. J’ai évidemment accroché à certains plu s qu’à d’autres et comme toutes les traductions surtout concernant la poésie, il faudrait aussi se pencher vers d’autres traductions existantes car cela peut modifier la mélodie elle-même si on ne lit pas la langue originale.</p><p>C’est beau, cela se lit très bien et le dossier, avant la plongée poétique, est aussi très intéressant.</p><p>C’est donc une plongée au coeur de la poésie perse qui fut un délice !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-71604309041402585462024-03-11T06:00:00.008+01:002024-03-11T06:00:00.259+01:00Les derniers jours de Cléopâtre - Terenci moix<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoBY-Js21Dm3UP1hISevFpw7-JGQVv9T6PPPwwG3zmRZESYxJhlfzZC8SCN5WBl0t2emc7ExPKDb52RvRkYSvcSfBvpGGcJh3I-YNx9Ro9Cmdyzs5u_4g1VjuNMW3XnLB-mZjv3XbkkgqyNX73VucKrqFdrIp4rPuQQDheIfZMp_38XU-KnLNKm_t1gnU/s2048/IMG_2107.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoBY-Js21Dm3UP1hISevFpw7-JGQVv9T6PPPwwG3zmRZESYxJhlfzZC8SCN5WBl0t2emc7ExPKDb52RvRkYSvcSfBvpGGcJh3I-YNx9Ro9Cmdyzs5u_4g1VjuNMW3XnLB-mZjv3XbkkgqyNX73VucKrqFdrIp4rPuQQDheIfZMp_38XU-KnLNKm_t1gnU/s320/IMG_2107.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p>Dans une barque qui remonte le Nil, Cléopâtre pleure la fin de son amour avec Marc Antoine. Les Derniers Jours de Cléopâtre fait revivre une période historique passionnante : l'agonie de l'Égypte face à l'impérialisme de Rome. Mais c'est surtout une grande histoire d'amour, celle de l'une des femmes les plus fascinantes de tous les temps.</p><p>Cléopâtre apparaît ici comme un personnage original et contradictoire. Elle n'est pas seulement une femme amoureuse, mais une femme entièrement dévouée à la politique, un domaine dans lequel elle a su cultiver le métissage et en tirer parti.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Hervé Chopin / 22.50€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-yQKB8tVRdaOZ_-4kiDcRf-DNb-I6G-Hl2hTxzZV-RwGF6RmIxYYv-rL-07o605JZ8VFaKXitCdDffgmqydtMfxd84p_7-4is5wxgBJkFIXshqeqnADO_8hcv3_vUkKkwgs40FxGPCteL8vYX8tTzuB4t9fv4NULjddWPaSqs3IqsRW2K7keuEjznsFk/s318/4.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="318" height="41" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-yQKB8tVRdaOZ_-4kiDcRf-DNb-I6G-Hl2hTxzZV-RwGF6RmIxYYv-rL-07o605JZ8VFaKXitCdDffgmqydtMfxd84p_7-4is5wxgBJkFIXshqeqnADO_8hcv3_vUkKkwgs40FxGPCteL8vYX8tTzuB4t9fv4NULjddWPaSqs3IqsRW2K7keuEjznsFk/w200-h41/4.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Friande d’ouvrages historiques, je me suis plongée avec plaisir dans ce roman. Si j’ai vraiment aimé dans l’ensemble cette fiction historique, il y a néanmoins quelques défauts.</p><p>Avant tout, j’ai aimé le soin apporté à ce roman. J’ai trouvé que l’objet livre avait été bien réfléchis : cette couverture noire, avec ce doré est très jolie.</p><p>Pour en revenir à l’histoire, j’ai aimé suivre Cléopâtre notamment lors de ces dernières années. Si j’ai aimé me plonger dans cette histoire au moment où Cléopâtre souffre suite au mariage de Marc-Antoine avec Octavie, de la vie de ce dernier loin des terres égyptiennes laissant entrevoir sa féminité, son humanité derrière la grande souveraine. Néanmoins, j'ai parfois trouvé que ce fil était un peu long parfois. Ce roman la montre avant ut comme une femme à mon sens, plutôt qu’en grande reine de l’Egypte. On peut parfois trouver à cause de cela quelques pages assez longues, un peu répétitives, mais le reste du roman est tellement hypnotisant que j’ai pu mettre cela de côté pour avancer avec plaisir. Il y a un côté “tragédie grec” frôlant parfois le pathétique, mais j’ai trouvé que cela apportait une nouveauté autour de ce personnage. Il aurait peut-être fallu mieux équilibrer avec son côté souverain peut-être…</p><p>Celle que j’ai aimé découvrir et qui m’a beaucoup touché fut Octavie qui a aussi une voix dans ce roman, cette femme de Marc Aurèle qui vit dans l’ombre de son amour pour Cléopâtre qu’il n’arrive pas à oublier, et qu’il aime profondément. Trop, pour pouvoir vivre son mariage comme il le fallait avec Octavie qui sera aussi la mère de ses deux filles.</p><p>Grâce à la plume de Terenci Moix, on se retrouve immergé au sein de cette Egypte ensorcelante, et on peut apprendre autour de cette période quelques éléments, surtout sur le plan de sa mythologie. La plume est très agréable à lire et c’est aussi un élément qui m’a fait apprécier ce livre (qui je le répète comporte pourtant quelques longueurs à cause de répétitions, mais aussi d’un manque d’action).</p><p>Un livre ou Cléopâtre est femme, en souffrance et rancunière, amante avant d’être mère. Un roman qui se lit bien, mais qui ne retrace qu’un aspect de cette grande figure de l’Histoire.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-28227915253799874762024-03-09T06:00:00.005+01:002024-03-09T06:00:00.179+01:00Une maman parfaite - Marie-Fleur Albecker<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXMdZHXcO10Xa4XYFWyCwLKB2rlgIq-X2T4elZYwwMFrZBlfQ0WFyhehiJZttPQu3impNCgrvIXlclZAkWN2JWygbHiWQX0Gh9ZvGjEq6qlqFz3RqYLSa1aAoZoH38kmuhVFf0azsq_X2lKWGKFjTnaAqi934idOlBlyuyTOjpx499XLZAbSOarEOKTdQ/s2048/IMG_2441.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXMdZHXcO10Xa4XYFWyCwLKB2rlgIq-X2T4elZYwwMFrZBlfQ0WFyhehiJZttPQu3impNCgrvIXlclZAkWN2JWygbHiWQX0Gh9ZvGjEq6qlqFz3RqYLSa1aAoZoH38kmuhVFf0azsq_X2lKWGKFjTnaAqi934idOlBlyuyTOjpx499XLZAbSOarEOKTdQ/w400-h400/IMG_2441.jpg" width="400" /></a></div><p><br /></p><p>Anna est féministe et engagée. Anna veut un enfant à tout prix. Elle conçoit son expérience de la maternité comme un projet de couple, comme une nécessité personnelle, tout en soutenant le droit à l'avortement et les parents seuls. Pourtant, Mathias ne se sent pas prêt. Elle a trente-et-un ans, et les gens de son entourage (ses amies, sa mère, son gynéco, les amies des amies de sa grand-mère) lui rappellent en permanence que l'horloge tourne.</p><p>Mais le processus s'avère plus compliqué que prévu, et l'écart entre espoirs et réalité force Anna à remettre en question toutes ses idées préconçues sur la maternité. Un roman politique, contemporain, ironique et perspicace, sur les vicissitudes de la grossesse, sur le choix conscient d'avoir, ou pas, des enfants.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Aux forges de vulcain - 20€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdTQ4gnkbg-bguMxinO5WE9LCeRfm8rwyNe2_f5NkZF__cwoZrgEmwavRlnLNHTkC3HHYqRCu89H3jAG5c8fE0l4DnD74vObeJUvqN5Rd4Wh1-nVjssUKoUNNGtSs90cVS71B6GtJGr-eB9LtmKClRUzEiWtbWSG3GJqPJRsfk1-3IApMlQ8_UpNJtuIg/s302/3.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdTQ4gnkbg-bguMxinO5WE9LCeRfm8rwyNe2_f5NkZF__cwoZrgEmwavRlnLNHTkC3HHYqRCu89H3jAG5c8fE0l4DnD74vObeJUvqN5Rd4Wh1-nVjssUKoUNNGtSs90cVS71B6GtJGr-eB9LtmKClRUzEiWtbWSG3GJqPJRsfk1-3IApMlQ8_UpNJtuIg/w200-h44/3.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Ce fut une lecture assez originale dans sa narration, moins dans le contenu. Néanmoins, je pense que ce genre de propos, essentiels, doivent encore exister pour rappeler que la maternité est quelque chose de personnel et ne doit pas être une pression. Vous êtes libres avant tout !</p><p>Ce roman montre néanmoins que parfois cela n’est pas aussi simple que cela et que la pression de la société et de l’horloge biologique peuvent être des arguments pour faire un enfant. J’ai trouvé que le roman était construit de façon intéressante, mais j’ai trouvé aussi ces personnages plutôt stéréotypés, un peu trop même ce qui pêche en modernité. L’autrice a fait le choix de mettre en scène à la fois une femme qui ne veut pas d’enfant, une autre qui est mère célibataire et une autre qui devient mère après d’être posé la question et qui est celle que l’on suit. Je n’ai pas non plus spécialement apprécié le personnage masculin qui paraît plus subir la situation, faisant face comme il peut, ce que j’ai trouvé triste (mais la encore, ce genre de situation existe encore malheureusement).</p><p>Ce roman a le mérite de parler avec modernité, parfois d’une façon crue, mais n’est en rien vulgaire. La plume est fluide, sympathique à lire avec quelque petite dose d’humour. Si je n’ai pas été touché par les personnages, j’ai apprécié ce que j’ai lu et qui est un bon rappel sur le fait que la maternité restera toujours imparfaite, que nous sommes avant tout des êtres humains et que, encore une fois, la maternité est un choix personnel : pas une contrainte, pas une obligation !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-28694979093578125022024-03-07T06:00:00.001+01:002024-03-07T06:00:00.250+01:00Les Pérégrines - Jeanne Bourin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3sSaoW9ivwU0LEaP1_Z1QBcE_X3-FEZ7MuR_AtuNd8bXbI7TV-tejwIdsoHBuuHmDlJXa0KbzzoGrzEynK8IC_ZLrkGJBcGhaxtuG9luZFq20Q90MoyWVrhXWuSlAxV5lb4DaEe9GlphOC-_-8MMRBPBrdsKgwIWs5CzNCh-IZ0rrhtx_0-IBJj_1QVc/s2048/IMG_1921.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3sSaoW9ivwU0LEaP1_Z1QBcE_X3-FEZ7MuR_AtuNd8bXbI7TV-tejwIdsoHBuuHmDlJXa0KbzzoGrzEynK8IC_ZLrkGJBcGhaxtuG9luZFq20Q90MoyWVrhXWuSlAxV5lb4DaEe9GlphOC-_-8MMRBPBrdsKgwIWs5CzNCh-IZ0rrhtx_0-IBJj_1QVc/w400-h400/IMG_1921.jpg" width="400" /></a></div><p><br /></p><p>Le 15 juillet 1099, les croisés conquirent Jérusalem. C'était le terme de la première croisade, le plus audacieux pèlerinage de tous les temps. Nombre d'historiens ont rapporté cette extraordinaire expédition vers le tombeau du Christ. Mais personne encore n'avait écrit le roman de cette épopée au féminin. De Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, Nicée, Antioche et Tripoli, Les Pérégrines nous entraînent à la suite de Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles d'un parcheminier chartrain. Par leurs yeux, nous découvrons les splendeurs de ces villes mais aussi les terribles épreuves rencontrées en route : la mort qui décime leur famille, les longues marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, les combats, les rivalités qui opposent les seigneurs francs. Soutenues par leur foi et les événements miraculeux qui sauvent les pèlerins du désastre, les trois sœurs nous font également vivre les amours passionnées et contradictoires qui vont diviser leurs cœurs et bouleverser leurs vies. Jeanne Bourin nous restitue avec éclat l'existence quotidienne des croisés. Elle nous replace dans cette époque de foi et de violence, en mêlant l'histoire à la fiction, et nous rappelle que les femmes, elles aussi, ont participé activement aux croisades. Elles furent les aventurières de Dieu.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Folio / 9,90 €</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo0JCtYi0sQiCoAQeSQONGrjYfIpJhmNDTIz1tIN-UHjxGlJIE-L88IBfNrTs7i7KcIB4wDtq199OGhGSA_qmILP2LHr4DM06-HuVJ0NUkPGGXgP_zD7fBfM42gTvLpEWhiB_p3dmxAz-reUvKjqjEA-kD-pAtn8o1iJ6p1LA_dqa37O-1OOHt8Ec1B44/s292/5.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo0JCtYi0sQiCoAQeSQONGrjYfIpJhmNDTIz1tIN-UHjxGlJIE-L88IBfNrTs7i7KcIB4wDtq199OGhGSA_qmILP2LHr4DM06-HuVJ0NUkPGGXgP_zD7fBfM42gTvLpEWhiB_p3dmxAz-reUvKjqjEA-kD-pAtn8o1iJ6p1LA_dqa37O-1OOHt8Ec1B44/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Ce fut une découverte totale qui a pu me réconcilier avec cette époque qu’est le Moyen Age en plus des classiques liés à cette époque lu dans le cadre de “<a href="https://www.instagram.com/listesclassiques/" target="_blank">Lis tes classiques</a>”. Ce roman fut une très belle découverte, j’ai hâte de savoir la suite et j’ai déjà deux autres romans que je souhaite lire de cette autrice, qui est historienne et qui écrit autour de cette période. Mes prochaines lectures la concernant sont: “Les amours blessés” ainsi que “la chambre des dames” son grand titre. Il y en a un autre autour d’Héloïse que j’ai hâte de me procurer, après avoir dévoré “Correspondances” d’Abélard et d’Héloïse justement.</p><p>Néanmoins, revenons à ce titre. On suit donc deux groupes : le premier est constitué de trois seurs et de leur frère, accompagné par leur père qui est parcheminier de Chartres, leur grand-mère au fort caractère et leur oncle qui vont à Jérusalem dans le cadre des croisades de 1099. On suit le voyage qui est fort difficile. Dans un second temps, nous suivons une famille Byzantine et les deux groupes vont se retrouver un temps, car les seconds accueillent les premiers. puis le groupe, de nouveau va se retrouver séparé, mais je ne vais pas spoiler l’histoire. Les personnages sont charismatiques et j’ai aimé me retrouver avec chacun. J’aurais même aimé peut-être un roman plus long, car certains comme Icasia ou Albérade ou encore Joanisse m’intéressaient beaucoup.</p><p>J’ai trouvé que la plume de Jeanne Bourin était forte agréable, très fluide à lire et avec une certaines richesse historiques, de détails. Certes, parfois certaines tournures de descriptions sont un peu maladroites ou un peu trop “poussées” dans le style, mais cela a été le cas qu’à de très peu reprises, et cela ne m’a pas gêné du tout. J’ai dévoré ce roman qui nous entraîne aux côtés de ses trois sœurs, chacun avec un caractère différent. J’ai trouvé qu’elles évoluaient peut-être peu par rapport aux événements vécus, mais là encore cela ne m’a pas gêné, car le roman est si riche que cela n’est qu’un détail.</p><p>J’ai adoré cette sensation de cartes postales que l’on retrouve, cette immersion totale et la façon très simple avec laquelle l’autrice arrive à nous entraîner au sein de cette croisade, avec des événements pourtant qui pourraient paraître fort pénibles ou long. J’ai trouvé qu’elle avait réussi à romancer l’Histoire avec facilité, sans pour autant rogner sur la qualité. Ce qui n’est pas si simple comme exercice.</p><p>C’est un roman que je recommande à la fois si vous voulez vous familiariser avec un certain divertissement, à cette époque historique ou pour celles et ceux qui veulent de l’aventure, de la romance, mais aussi une plume de qualité !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-51035984431666388472024-03-04T06:00:00.004+01:002024-03-04T06:00:00.137+01:00Lais - Marie de France<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheO98KPx3EOJh_1K50I4zs-3iAShTEI_v6S2YE-esJ6-jKPqJhF3dvwpP_TcPAE1JjK7U_xnxvfx057XjhJpORHc7oCXgx1iHBkwj7iF0X_M2AOjsd7AOkXDf8UeUPL25QU-Jrkq76j6l483ub0jFwbmzfm6BA2LxN-uBGQPaVZr17xUgmh0-qcz_j0E0/s2048/IMG_1962.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheO98KPx3EOJh_1K50I4zs-3iAShTEI_v6S2YE-esJ6-jKPqJhF3dvwpP_TcPAE1JjK7U_xnxvfx057XjhJpORHc7oCXgx1iHBkwj7iF0X_M2AOjsd7AOkXDf8UeUPL25QU-Jrkq76j6l483ub0jFwbmzfm6BA2LxN-uBGQPaVZr17xUgmh0-qcz_j0E0/w400-h400/IMG_1962.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p>La poétesse connue sous le nom Marie de France est, vers la fin du XIIe siècle, le premier grand auteur féminin de la littérature française. Ses Lais sont des récits d'aventure et d'amour dont la matière est tirée du folklore et des mythes bretons. Ce sont des contes de fées: un chevalier se transforme en loup-garou, un autre en oiseau pour voler jusqu'à celle qu'il aime, un autre rencontre une biche qui parle, un autre encore devient l'amant d'une fée. Ce sont aussi des contes poétiques, à la simplicité mystérieuse et envoûtante, qui disent la force et la mélancolie de l'amour.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Le livre de poche - 3,10€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtQpKXkCIVD4odvcKK9teOHJf3nYYwPlFFEP52Jvwj1o2jEQUm6zqRH22mt3PIFUMGIjN8Up5aGtBdQoqQowXUPHAylrQIkRoBArkrHEgFfbJ_QUdRv32AEXy7XPefGtFwaFZUZkZEQ45x3Tz_9gdDAS7SC5S_7Sk5O7ykoiGY8xSyfF8QfBu_Rttso3A/s292/5.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtQpKXkCIVD4odvcKK9teOHJf3nYYwPlFFEP52Jvwj1o2jEQUm6zqRH22mt3PIFUMGIjN8Up5aGtBdQoqQowXUPHAylrQIkRoBArkrHEgFfbJ_QUdRv32AEXy7XPefGtFwaFZUZkZEQ45x3Tz_9gdDAS7SC5S_7Sk5O7ykoiGY8xSyfF8QfBu_Rttso3A/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un ouvrage que j’avais hâte de découvrir. C’est aussi l’un de mes objectifs avec ce projet autour de la littérature classique, mettre en avant des autrices. C’est donc chose faite avec Marie de France, poétesse méconnue que j’ai présenté dans un post précédent.</p><p>Je me suis plongée dans “Les lais” que je vous invite à découvrir, qui sont plein de poésie. Je pense que c’est d’ailleurs l’ouvrage le plus simple et facile à lire de cette sélection pour illustrer cette littérature médiévale. Il y a plusieurs lais, chacun présentant tous les éléments de ce genre avec des amours impossibles, des éléments magiques, des ruses ou encore des tromperies. Les femmes ont une place importante, comme le veut ce genre, et possède un caractère fort.</p><p>C’est très agréable à lire, très rapide aussi et j’avoue avoir eu une préférence pour Guigemar et le Frêne. À chaque lais, on peut découvrir une morale très facile à comprendre et qui porte sur les comportements, les actions de chacun.</p><p>À découvrir donc !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-7077514439968260412024-03-02T06:00:00.001+01:002024-03-02T06:00:00.248+01:00Sylvie - Gérard de Nerval<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9lotuc_JnirnFDZHVV-USqHHLlzraRaE7ANgAtfdAOPHvnl4qbUH35WHQL3s7AlC9e_AK2m858D8HOA2R-XIq2_vDmKm6mz0TumQy5qqpuFrSG7NjFuu04ERpThUYL0dR-VhbZ0C9qMQGJRVGP2wSCouXV5bJR0DKXaADtgVIydw6_ztTKBIM52wP5ro/s2048/IMG_1923.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9lotuc_JnirnFDZHVV-USqHHLlzraRaE7ANgAtfdAOPHvnl4qbUH35WHQL3s7AlC9e_AK2m858D8HOA2R-XIq2_vDmKm6mz0TumQy5qqpuFrSG7NjFuu04ERpThUYL0dR-VhbZ0C9qMQGJRVGP2wSCouXV5bJR0DKXaADtgVIydw6_ztTKBIM52wP5ro/w400-h400/IMG_1923.jpg" width="400" /></a></div><p></p><p><br /></p><p>"Si un écrivain a cherché à éclairer les lois profondes presque insaisissables de l'âme humaine, c'est Gérard de Nerval dans Sylvie. Cette histoire que l'on a qualifiée de peinture naïve, c'est le rêve d'un rêve. Gérard essaie de se souvenir d'une femme qu'il aimait en même temps qu'une autre. En évoquant ce temps dans un tableau de rêve, il est pris du désir de partir. Il arrive... dans un pays qui est plutôt pour lui un passé et ce qu'il voit alors, pour ainsi dire détaché par une nuit d'insomnie, est entremêlé si étroitement aux souvenirs qu'on est obligé à tout moment de tourner les pages qui précèdent pour voir où on se trouve... présent ou rappel du passé. La couleur de Sylvie est une couleur pourpre d'un rose pourpre en velours pourpre ou violacé, et nullement les tons aquarellés d'une France modérée. Gérard a trouvé le moyen de donner à son tableau les couleurs de son rêve.”</p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: inherit;"><b><br />Editions Flammarion / 5,50€</b></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqxmRe8do0Sr8vk6aqjCuVTOlWuqlKEGUG8gsaSxxuFTtcHUIBPZsz_mNb7ZruR6a7r72ouUb45s_M_IpeuuWqmL0qWDVHbf5FZ-i9iQd-bTt6VOBNcgBFj8ezcT-54sUtImIBZPaOf1DdQfEoZ007uZL4_hD6n386ui3tJiqiahzGQwQcvGhmfZNKpjU/s302/3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqxmRe8do0Sr8vk6aqjCuVTOlWuqlKEGUG8gsaSxxuFTtcHUIBPZsz_mNb7ZruR6a7r72ouUb45s_M_IpeuuWqmL0qWDVHbf5FZ-i9iQd-bTt6VOBNcgBFj8ezcT-54sUtImIBZPaOf1DdQfEoZ007uZL4_hD6n386ui3tJiqiahzGQwQcvGhmfZNKpjU/w200-h44/3.png" width="200" /></a></span></div><span style="font-family: inherit;"><br /><b><br /></b></span><p></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>J’ai beaucoup aimé cet ouvrage qui est facile à lire, agréable avec un style un peu champêtre, mais qui relève aussi du conte par bien des aspects présents au sein de ce roman.</p><p>J’ai trouvé la plume de Gérard de Nerval très plaisante à lire et c’est une jolie découverte pour ma part. En lisant ce roman, on ne peut pas s’empêcher de penser à la vie de l’auteur et à travers la chimère amoureuse, ce fantasme que trouve le personnage principal auprès de femmes inaccessibles, on pense forcément à une histoire qu’à vécu Gérard de Nerval avec Jenny Colon, même si ici l’actrice dont il est question n’est pas chanteuse. Durant la période d’écriture de ce roman, l’auteur était fragile, sujet à des crises psychiques.</p><p>Dans ce roman, il y a la description de paysages de Valois, que l’auteur à lui-même fréquenté. C’est assez mélancolique et en même temps très bien détaillé pour donner la sensation d’y être. La nature est très présente tout au long de l’œuvre, et contraste avec la ville, Paris et ce bruit incessant. Ce retour à la campagne de l’auteur permet à la fois de ressentir des personnes plus chaleureuses, mais est aussi le terrain qui invite à la rêverie. Tout au long du roman, on retrouve beaucoup d’éléments du conte et de l’enfance qui renforce cette sensation de nostalgie.</p><p><b><i><span style="color: #bf9000;"></span></i></b></p><blockquote><b><i><span style="color: #bf9000;">"Les femmes sentent-elles vraiment que telle ou telle parole passe sur les lèvres sans sortir du cœur ? On ne le croirait pas, à les voir si facilement abusées, à se rendre compte des choix qu'elles font le plus souvent : il y a des hommes qui jouent si bien la comédie de l'amour !"</span></i></b></blockquote><p></p><p>Évidemment, l’histoire est plaisante et intéressante. On suit cet homme qui fantasme finalement sur cette actrice inaccessible, puis sur une jeune femme connue durant l’enfance qu’il ne revoit pas, car est entrée dans les ordres. La seule qui est finalement accessible et qu’il va convoiter, ne le sera finalement pas. C’est une recherche de l'amour presque idéal, innocent qui la encore ramène à une innocence presque enfantine parfois. C’est doux et beau.</p><p>Le roman est court et se lit facilement. Gérard de Nerval est vraiment une plume à (re) découvrir pour une sorte de plongée dans le temps poétique.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-41023107540712213872024-02-29T06:00:00.003+01:002024-02-29T06:00:00.140+01:00Correspondances - Abélard et Héloïse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieVUjxmggXXLaPWKSorF2l3uYaxMEJ1gYbEdcAOrb9ILzU54GqOJweXiOzJG6ZR3N40DGcMrZ-VHU5cnfYb3bmybV05mLZK_LcP4JOvKi_6zyWHJk9saLeiucWvHQbVoF-KjAI0wHpqsPXXU0p200sCWEGJQD7LeBEdgVeD_q-khGBHvkvW9f7GwgMmco/w400-h400/IMG_1861.jpg" width="400" /></div><p>Figures emblématiques de la Renaissance du XIIe siècle ? Héloïse et Abélard sont bien de leur époque, marquée par une grande ferveur, un appétit nouveau de savoir et de débattre et, surtout, le goût de la liberté. Cependant leur singularité, source de tous leurs malheurs, en fait aussi un modèle d'époux s'aimant d'un impossible amour. De l'Histoire de mes malheurs aux règles monastiques données à l'abbesse du Paraclet, on mesure le chemin parcouru par cette extraordinaire et théâtrale histoire d'amour, élevée depuis au rang de mythe.</p><p>De l'amour humain le plus brûlant à l'amour pour Dieu le plus épuré, c'est l'itinéraire entier de deux amants célèbres qui, contrairement aux autres éditions où l'on se limite aux lettres d'amour, est ici publié. Car il y a dans ces textes un double document : sur la passion et le couple, sur la vie des ordres religieux, encore à la recherche de leur règle.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Folio / 9,90€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyTvnykphS4GKd7g1BWffpvuUBVbJMMoh4PDP9JiLs5uWEgevOLM0MM-NW1-Inbq7ilewTM9CSP5q2ua-TxPrru0-77G7O3YE40COgHynAJX3ck4S-csRZFyLVJPAMCm_LCiDeg1UjBslnpxKqYKHV6SZQmy1Plr4xMDP4_aSf9TM-pDyg4wxVRgrZo1Y/s292/5.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyTvnykphS4GKd7g1BWffpvuUBVbJMMoh4PDP9JiLs5uWEgevOLM0MM-NW1-Inbq7ilewTM9CSP5q2ua-TxPrru0-77G7O3YE40COgHynAJX3ck4S-csRZFyLVJPAMCm_LCiDeg1UjBslnpxKqYKHV6SZQmy1Plr4xMDP4_aSf9TM-pDyg4wxVRgrZo1Y/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un classique que j’ai enfin lu après avoir entendu comme beaucoup de monde, parlé de cette histoire d’amour tragique. J’ai adoré ma lecture, pour être sincère. Pour plusieurs raisons et je recommande à mon tour la lecture de ce classique.</p><p>Je pourrais faire une vraie analyse de ma lecture, mais je vais ici m’en tenir à vous donner mon avis. Pourtant, mes notes furent très très nombreuses.</p><p>J’ai trouvé ce texte très riche à la fois en références des textes religieux, mais aussi des philosophes grecs. J’ai aimé ce texte pour toutes les réflexions intéressantes que l’on trouve notamment dans les lettres d’Héloïse qui apparaît comme une jeune femme vraiment éduquée et éclairée. On retrouve les femmes au sein de ces lettres (de leur vie de moniales, aux règles en passant sur la volonté de vivre en dehors du monde et surtout des hommes), mais aussi de l’amour que l’on retrouve ici sous plusieurs aspects. C’est vraiment très enrichissant comme lecture, plutôt facile même s'il faut s’attendre à lire beaucoup de références comme je le disais.</p><p class="p1" style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1"><span style="color: #b45f06; font-family: inherit;"><i><b></b></i></span></span></p><blockquote><span style="color: #b45f06; font-family: inherit;"><i><b>« car toutes tes volontés, je les ai aveuglément accomplies, à ce point que, ne pouvant me décider à t'opposer la moindre résistance, j'ai eu le courage, sur un mot de toi, de me perdre moi-même. »</b></i></span></blockquote><p></p><p>Évidemment, il y a l’histoire d’amour tragique. Tout le début le raconte et on, retrouve dans les premières lettres tout l’amour qui reste, surtout de la part d’Héloïse puisqu’Abélard semble avoir choisi la raison. Là-dessus, j’adorerai vous en parler plus, c’est vraiment une œuvre riche qui à la fois donne à réfléchir sur le fond, mais aussi sur Abélard ou Héloïse eux-mêmes Ces deux amants, qui ont eu un enfant, vont rentrer chacun dans les ordres. On découvre toute la souffrance D’Héloïse, tout le sacrifice que cela lui demande quand Abélard se montre plus raisonnable du aussi à la condition que je vous laisse découvrir.</p><p class="p1" style="font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1" style="background-color: white;"><span style="color: #bf9000; font-family: inherit;"><b><i></i></b></span></span></p><blockquote><span style="color: #bf9000; font-family: inherit;"><b><i>« Je brûlais pour toi, d'une telle ardeur de désirs, que, pour ces voluptés misérables et infâmes dont le nom seul nous fait rougir, j'oubliais tout, Dieu, moi-même »</i></b></span></blockquote><p></p><p>Une lecture enrichissante, riche et qui est un classique que je vous invite fortement à lire. Un presque coup de cœur pour moi !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-22381467151285397162024-02-27T06:00:00.001+01:002024-02-27T06:00:00.237+01:00L’incroyable histoire de l’éducation - Jean-Yves Seguy & Eva Rollin<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuqniC_eoxsAvcNDDoFzCQuTtBlrVQWu38SdO1gzM4poN9TvdtVzk6UUUzxH4hsd4yV3TNcaiM3XiT5s4DxtqR_X8XuTb_7Z4veHYNpEHY1qVdbLhjtv5KwhxmsD93rcxMIRwH3IDaUguEYVqPofqryculVdUy0Ya_hIac4rICd35axiRZ4BKd9PLpZ2w/s2048/IMG_2017.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuqniC_eoxsAvcNDDoFzCQuTtBlrVQWu38SdO1gzM4poN9TvdtVzk6UUUzxH4hsd4yV3TNcaiM3XiT5s4DxtqR_X8XuTb_7Z4veHYNpEHY1qVdbLhjtv5KwhxmsD93rcxMIRwH3IDaUguEYVqPofqryculVdUy0Ya_hIac4rICd35axiRZ4BKd9PLpZ2w/w400-h400/IMG_2017.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p><br /></p><p>De la préhistoire à aujourd'hui, à l'école et dans les familles.</p><p>S'il est un sujet qui déchaîne les passions, c'est bien celui de l'éducation. Tout le monde a son mot à dire sur l'école ou, au sein des familles, sur la façon d'éduquer un enfant. Plus que jamais, l'enseignement se révèle comme l'un des défis majeurs de nos sociétés.</p><p>Cette BD nous propose un voyage hors du commun dans l'Histoire et nous fait découvrir la manière dont on a éduqué, enseigné et appris au long des siècles : Y a-t-il des " écoles " à la préhistoire ? Dans l'Antiquité ? Qu'enseigne-t-on à l'université au Moyen Âge, dans les collèges de l'Ancien Régime ou les écoles de la Troisième République ? Quelle place accorde-t-on à l'éducation des filles ? Quelle représentation a-t-on de l'enfant et des modes éducatifs ? Comment les sciences ont-elles modifié notre compréhension de l'éducation dans les familles et à l'école ?</p><p>Voici quelques-unes des nombreuses questions auxquelles ce livre répond de façon aussi documentée que vivante et drôle. Cette plongée passionnante dans l'Histoire nous fait réfléchir et nous donne des clés pour l'éducation d'aujourd'hui.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Les Arènes BD / 26€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIFmu6_7fkMk1-mJPGmMeKmAi5etIPUeDlGnd7x0eSRVUhrICgjm1VaOjortx5O2lzjwO5y_wm4mHweMbdvtYI5yBr5tCM9jlPhqYcfesWiKSTkHZwXBZzWoT2DwOJu9vpkk5yeNBrKqC5N3en_MP5-gdphWbdIgJlwnGNJaHobn6OSE_F81t_RyioTFU/s302/3.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIFmu6_7fkMk1-mJPGmMeKmAi5etIPUeDlGnd7x0eSRVUhrICgjm1VaOjortx5O2lzjwO5y_wm4mHweMbdvtYI5yBr5tCM9jlPhqYcfesWiKSTkHZwXBZzWoT2DwOJu9vpkk5yeNBrKqC5N3en_MP5-gdphWbdIgJlwnGNJaHobn6OSE_F81t_RyioTFU/w200-h44/3.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un ouvrage que j’ai beaucoup aimé, très intéressant à la fois sur l’histoire de l’éducation donnant ainsi naissance aux écoles d’aujourd’hui, mais aussi de l’éducation au sein des familles.</p><p>J’ai apprécié ces deux aspects et que la chronologie aille jusqu’à nos jours, posant des questions importantes qui doivent être prises en compte. De plus, je tiens à souligner tout le travail de recherches qui se ressent entre ces pages sans être trop sérieux, ponctué d’humour.</p><p>Les planches sont simples et jolies à découvrir, apportent un humour supplémentaires aux propos et à cette chronologie. Chaque chapitre correspond à une période histoire de la Préhistoire à nos jours. On peut découvrir à la fois les grands concepts qui ont forgé l’éducation, les noms de personnalités aussi très importantes. De plus, avoir ajouté l’éducation plus familiale est intéressant et important puisque l’une ne va pas sans l’autre. On peut ainsi y redécouvrir les différences entre les garçons et les filles, mais aussi la prises en compte de l’enfant au sein de la famille plus largement.</p><p>C’est un voyage intéressant et pertinent, que j’ai aimé suivre et découvrir. J’ai pu apprendre des choses, sans avoir la sensation grâce à ce format, mais aussi à la plume, de lire quelque chose de trop académique. C’est facile à suivre, à lire et apporte un regard intéressant sur l’éducation scolaire actuelle et l’héritage encore présent.</p><p>Les Arènes BD proposent plusieurs thématiques sous ce même format par exemple la mythologie grecque, mais aussi les sciences ou encore la philosophie… Une façon d’améliorer sa culture générale de façon plaisante !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-26313467225672073982024-02-26T06:00:00.004+01:002024-02-26T06:00:00.243+01:00La fille Elisa - Edmond de Goncourt<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXJOMJkBEI42mobR0fDOgMxpTFLWCB_uAHCqrqD0DtzBl80OYtzEhatoSqoIvWpp9Xpz8DcFVRuigwjHsYagZxb_nGFgHHYBBvYSNR5Gp5fPHgyw9gncVA9ZHt35hd4KGDsuKu4HyTpFUJx1mIxxsNjleHoqPVlY-W-dFDHO7KG6KIuy8u5KP2MWf9zrU/s2048/IMG_1969.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXJOMJkBEI42mobR0fDOgMxpTFLWCB_uAHCqrqD0DtzBl80OYtzEhatoSqoIvWpp9Xpz8DcFVRuigwjHsYagZxb_nGFgHHYBBvYSNR5Gp5fPHgyw9gncVA9ZHt35hd4KGDsuKu4HyTpFUJx1mIxxsNjleHoqPVlY-W-dFDHO7KG6KIuy8u5KP2MWf9zrU/w400-h400/IMG_1969.jpg" width="400" /></a></div><p><br /></p><p> Histoire d’une prostituée criminelle, la fille Elisa (1877) jette une lumière crue sur deux mondes en marge : les maisons closes et les prisons. En retraçant la décomposition psychique d’une fille de rien, condamnée, des sa naissance à l’effacement et à la déréliction, Edmond de Goncourt, hanté par le souvenir de son frère, Jules, mort, aphasique sept ans plus tôt, fait ici un grand roman sur le silence. Saisissante étude où le style artiste se mêle à la nudité violente de l’intrigue. La Fille Elisa remporta à sa parution un succès qu’aucun des romans antérieurs des deux frères n’avait connu.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Flammarion / 6,60 €</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFVUW7Ff3mzvXtr9kzz0OzojegsgV-uVKodmICwjLdx6bSNjTSULeQ9VuScPW1FoDPs-4oxIsxGNWznTHRwj5E8f87Zlk7wbekHwn_x7USq_x6Afideeyx7tRtE0c6WLVXNkXDQDNnuytwxlvThtKuBnrJdHeBPMzaUapCpfudatIZ68mWDidAA2ZUH0s/s302/3.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFVUW7Ff3mzvXtr9kzz0OzojegsgV-uVKodmICwjLdx6bSNjTSULeQ9VuScPW1FoDPs-4oxIsxGNWznTHRwj5E8f87Zlk7wbekHwn_x7USq_x6Afideeyx7tRtE0c6WLVXNkXDQDNnuytwxlvThtKuBnrJdHeBPMzaUapCpfudatIZ68mWDidAA2ZUH0s/w200-h44/3.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Il ne me semble pas avoir encore lu des œuvres des frères Goncourt, c’est désormais chose faite avec ce roman dont la présentation avant l’œuvre en elle-même le compare à Zola et notamment à l’<em>Assommoir</em>. Alors je ne suis pas d’accord avec cela, si on peut considérer ce roman comme naturaliste, je ne trouve pas que l’on puisse comparer les personnages de Gervaise et Élisa.</p><p>À mon sens, le personnage de Gervaise connaît sa déchéance aussi et surtout à cause des choses extérieures, dont l’alcool, alors qu’Élisa fait elle-même ses propres choix et connaît sa fin tragique seulement à cause de cela. On pourrait y voir pour le milieu de la prostitution, une certaine ressemblance avec Zola, mais là encore je pense que la comparaison ne peut pas totalement se faire puisqu’une fois encore les deux personnages sont à l’opposé.</p><p>Elisa fait son choix pour la prostitution à regret et n’a rien d’aussi séduisant, n’en joue pas comme Nana. De plus, si j’aime énormément la plume de Zola, je n’ai pas autant apprécié celle d’Edmond de Goncourt que je trouve bien moins agréable à découvrir et moins fluide. Ici, certes les descriptions sont plus courtes que chez Emile Zola, mais j’ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur, surtout celui principal.</p><p>En réalité, je n’ai pas tant apprécié que cela ma lecture et j’ai été ravie que cela soit un format court. J’ai trouvé le début plutôt intéressant sur cette fille, fille de sage-femme qui semble mal vivre la profession de sa mère qui peine à joindre les deux bouts et espère que sa propre fille prendra le relais. Élisa connaît donc les souffrances des femmes et va faire le choix de la prostitution d’elle-même en fuyant le domicile familial grâce à une prostituée se rendant régulièrement chez la sage-femme.</p><p>Je n’ai pas apprécié vraiment l’histoire, j’ai aimé le travail de fond. Il fait la comparaison entre la prostitution de province qui semble plus humaine et ou les liens entre clients et prostituées peuvent se nouer là ou celle parisienne est teinté d’une violence inouïe, sans respect avec une froideur entre les hommes et les femmes. De plus, cette prostitution que la jeune femme choisie s’avère déjà être une prison et il est assez intéressant de voir le parallèle fait par l’auteur comme lors des promenades de la jeune femme. Évidemment, aborder la question carcérale des femmes à cette époque, le silence parfois imposé, est intéressant sur le plan historique et j’ai aimé cette dénonciation. J’ai peu lu à ce sujet concernant des œuvres de l’époque et j’ai aimé pouvoir découvrir l’univers et Edmond de Goncourt dénonce les violences subies dont le silence, les journées identiques, et la folie que cela suppose et dont va être victime Élisa.</p><p>C’est donc un roman à lire à mon sens pour toute cette seconde partie, mais il faut passer toute la première qui est longue et qui manque de profondeur comme l’est la seconde ce qui est un peu dommage. Je ne me suis pas particulièrement attachée à Élisa, mais j’ai aimé la suivre tout de même !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-27519955671196229332024-02-24T06:00:00.001+01:002024-02-24T06:00:00.151+01:00Je suis fait de leur absence - Tim Dup<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCuG7cUNLDnFHE-ftERYX_-ujRIR7sfi-3h17TyXZfi_73XFC59AGgOUEJTX8AZH2ZvnEFzjq5H8l8wMqm0lBypw3XmKE3YThjTwlpiV7Ombx0CPtyIJQy0dKfrOhti_OuwIkxm6ZorTPfTfDHua4gjbIM_SfiWVXDTGlkztW6yS2GFzXoNxRjZNf_JH0/s2048/IMG_1774.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCuG7cUNLDnFHE-ftERYX_-ujRIR7sfi-3h17TyXZfi_73XFC59AGgOUEJTX8AZH2ZvnEFzjq5H8l8wMqm0lBypw3XmKE3YThjTwlpiV7Ombx0CPtyIJQy0dKfrOhti_OuwIkxm6ZorTPfTfDHua4gjbIM_SfiWVXDTGlkztW6yS2GFzXoNxRjZNf_JH0/w400-h400/IMG_1774.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p>"La culpabilité, je la vois naître dans mes rêves. Elle prend toujours la même apparence, celle d'une grive, dont les ailes ne sont pas faites de plumes, mais de feuilles et de fleurs séchées. Les pétales s'en vont les uns après les autres, chaque fois que l'oiseau essaie de s'envoler. Il n'y parvient pas, me supplie de l'aider. J'ai beau lui dire qu'elle n'a pas les ailes qu'il faut, elle s'entête à bondir, et retombe chaque fois au sol, ses ailes en fleurs s'évanouissant autour.</p><p>Dans le ciel qu'elle tente de rejoindre, il n'y a qu'un noir épais". Pierre s'est installé avec sa compagne Victoria dans la maison familiale de Roseville-sur-Mer, en Normandie. En attendant une offre d'achat, ils réagencent les pièces, éclaircissent les murs, habitent les lieux à la recherche d'un chez-soi rassurant. Pierre aime vivre sur cette côte, dans cette province maritime gouvernée par l'oisiveté et les heures des marées.</p><p>Depuis ce refuge, il en oublie presque la balafre au fond de son coeur. Pourtant une tempête se rapproche. Henri son père est de retour et les souvenirs et les prénoms refont surface. Sophie sa mère, morte alors qu'il n'était qu'un enfant, Suzanne et Théodore ses grands-parents qu'ils l'ont élevé, et puis il y a Vincent, son oncle, et sa cousine Esther : autant de visages qui le ramènent aujourd'hui à ce terrible drame.</p><p>Alors que le sable semble retenir la mer, Pierre tente une nouvelle fois, dans les bras de Victoria, de faire triompher la lumière sur les ombres. Pour que l'absence se taise enfin. A la fois vif et délicat, le premier roman de Tim Dup explore avec nuances la question des violences intrafamiliales, tout en reconduisant le lecteur dans la maison universelle de son enfance.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Stock - 20,50 €</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1XlEIgdzEOclbP5lqLtU1YsUGFyQzQBRJX_4R_XZ2ZZVPYiBFrMnY9NkaTWXcAsrM155xUx0VtVRmcN_EXI2ZOepjwhJvI2s1sRfiWz1A9nlaanCGZjD1AenSnBYBjaLZM7PFZ1ghUe1NIBMPmYLAoP_gzHPngig1tOr8QwPCaJhwvDEHxWXmzIpzL6s/s292/5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1XlEIgdzEOclbP5lqLtU1YsUGFyQzQBRJX_4R_XZ2ZZVPYiBFrMnY9NkaTWXcAsrM155xUx0VtVRmcN_EXI2ZOepjwhJvI2s1sRfiWz1A9nlaanCGZjD1AenSnBYBjaLZM7PFZ1ghUe1NIBMPmYLAoP_gzHPngig1tOr8QwPCaJhwvDEHxWXmzIpzL6s/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><p></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un roman très touchant que j’ai lu d’une traite. C’est une plume sensible qui m’a fait découvrir l’auteur, Tim Dup, musicien et c’est un exercice ici très bien réalisé. Un condensé d’émotions sur un féminicide très bien mené.</p><p>J’ai trouvé pour commencer, que la narration était très originale : on suit à la fois le narrateur, Vincent, et quelques membres d sa famille à différentes périodes pas forcément dans l’ordre, mais cela reste très facile à suivre, je vous rassure. J’ai aimé la façon dont le jeune auteur traite son histoire, en suivant Vincent qui doit vivre avec le meurtre de sa mère par son propre père, lui qui était trop jeune pour se souvenir, d’elle. L’auteur nous raconte à la fois cette histoire, et celle de Sophie, ajoutant une pièce après l’auteur au puzzle de cette histoire bouleversante qui résonnent terriblement encore aujourd’hui.</p><p>Les souvenirs de Vincent sont ceux des autres, son obsession pour cette figure féminine est émouvante. Le jeune homme tente de se construire, de trouver sa place au milieu de ses proches qui sont là pour lui, mais qui restent dans une peine qu’ils n’arrivent pas vraiment à surmonter. Puis il y a Victoria, cette jeune femme solaire qui lui donne un espoir de futur, lui qui vit dans le passé. On sent que le jeune homme recherche auprès d’elle des émotions, du baume à cette torture qui ne le lâche pas. Lui, fruit d’un amour qui a rapidement disparu a une vision romantique, peut être exacerbé pour se raccrocher à quelque chose de plus positif, pour se donner encore une raison de ressentir.</p><p>C’est beau, intense et bouleversant. C’est une histoire qu’il faut découvrir à la fois pour l’histoire de Vincent, de Sophie, mais aussi pour cette plume simple, fraîche et qui sait jouer avec les émotions en restant juste. C’est beau et cruel à la fois l’image que Tim Dup nous offre aussi de l’amour. Cet amour qui peut cacher une violence profonde ou encore un dévouement, une passion. C’est aussi cela derrière ce roman, sans romancer d’une façon abjecte la violence de cet homme qui va tuer celle qui a pourtant réussit à s’échapper un temps, d l’emprise avec son petit garçon.</p><p>Une très belle lecture, à découvrir absolument et qui marquera les esprits.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-86871507816881177442024-02-20T06:00:00.004+01:002024-02-20T06:00:00.277+01:00Love History - Jean-Joseph Julaud<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr6_OobMKJYHTJQFAPXf5S7cH1zHWxYpH46PXGnsy-4l3NPHUdGuzcpDaMqVLU8ypWmj74V-_Az2LZ0beHZzzeqy5lcgRaT3iD38hPL_873cLj6uzJeQknEDYsUtsDr53eD3fDnlzN59xcUWow3iGMg9KyFmk0qJ-WndfJ_yuYye0kb5H6AZivyWRx2ok/s2048/IMG_2467.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr6_OobMKJYHTJQFAPXf5S7cH1zHWxYpH46PXGnsy-4l3NPHUdGuzcpDaMqVLU8ypWmj74V-_Az2LZ0beHZzzeqy5lcgRaT3iD38hPL_873cLj6uzJeQknEDYsUtsDr53eD3fDnlzN59xcUWow3iGMg9KyFmk0qJ-WndfJ_yuYye0kb5H6AZivyWRx2ok/s320/IMG_2467.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p><br /></p><p>Toujours, on étudie la politique d'un pays, son économie et ses guerres, mais on oublie un élément essentiel : l'amour !</p><p>Découvrez 45 histoires qui ont fait l'histoire de France. Des affaires de cœur, de cour... et d'État !</p><p>On y croisera, pêle-mêle, Marie-Antoinette et Axel de Fersen, Victor Hugo et Juliette Drouet, Napoléon Ier et Marie Walewska, ainsi que Charlemagne, Aliénor d'Aquitaine, François Ier et bien d'autres. Henri IV, par exemple, qui aurait décidé d'envahir les Pays-Bas espagnols non pour agrandir son territoire, mais pour récupérer celle qui faisait battre son cœur, la jeune Charlotte de Montmorency !</p><p>L'amour... Il pousse vers l'inconnu des ministres, des favorites, des écrivains, tel roi ou telle reine pris(e) d'ennui sur son trône, de rêverie dans ses jours, dans ses nuits. Laissez-vous porter par la plume de Jean-Joseph Julaud et embarquez dans de passionnants récits historiques, du Moyen Âge au XIXe siècle !</p><p style="text-align: right;"><b>Editions First éditions / 18.95€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbkVPtVWHuLRdbn77Zpmk8MYMxB7xLx7nyvoO-p2EvVes81SC3gEH4WKn38XdVx40Q-yLWH-3DnzfOdDKI3eS8z_ubSsSddP1VcMXYuDg_dnlVL_597zvvCMuP3VRvOaXTxueDkPDHc-UdmwVzx5gb-ne3AhxJ7S8WF4KXcJhTlSNtic5P8eJBcvpko9I/s302/3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbkVPtVWHuLRdbn77Zpmk8MYMxB7xLx7nyvoO-p2EvVes81SC3gEH4WKn38XdVx40Q-yLWH-3DnzfOdDKI3eS8z_ubSsSddP1VcMXYuDg_dnlVL_597zvvCMuP3VRvOaXTxueDkPDHc-UdmwVzx5gb-ne3AhxJ7S8WF4KXcJhTlSNtic5P8eJBcvpko9I/w200-h44/3.png" width="200" /></a></div><br /><p></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un ouvrage qui couvre des histoires d’amour du Moyen Age au XIXeme siècle. Une lecture divertissante, avec une plume qui l’est tout autant, loin d’un ouvrage “académique”.</p><p>Les chapitres sont courts, généralement pas plus de trois pages. Les romances historiques sont très condensées, avec les grandes lignes de ces histoires qui ont parfois été importantes, ou encore oubliées. J’ai pu en découvrir quelques histoires, d’autres sont très connues comme Héloïse et Abélard, Gabrielle d’Estrée et Henri IV ou encore Axel de Fersen et Marie-Antoinette.</p><p>Cela se lit très rapidement à la fois grâce à la plume de l’auteur qui est très moderne et très divertissante. Ce n’est pas une biographie historique classique ici, comme je vous le disais précédemment, c’est une façon de redécouvrir ces romances avec humour et légèreté tout en vulgarisant ces grandes périodes historiques !</p><p>Une lecture faite pour celles et ceux qui ont envie de lire des ouvrages historiques avec plaisir.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-88768566002788324102024-02-19T06:00:00.009+01:002024-02-19T06:00:00.271+01:00La première épouse - Françoise Chandernagor<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfkZw1sJCz-JcqxBTuEex6vh_cbRZ1h6G1ZXIrCSoFfiN3GbP_cH-8FB8KMRvjG0oj2IoaThS9MkleNN5_kKEfYg0ScrZWi64IHssLVGOAMe8cwao436x3rh1GLvFQo0wZTP7VbFebMIHc5xcutiJ6ztuWKoX-TGc7J8zr2VYvDCIbZDzyiyGKjvLexxI/s2048/IMG_1973.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfkZw1sJCz-JcqxBTuEex6vh_cbRZ1h6G1ZXIrCSoFfiN3GbP_cH-8FB8KMRvjG0oj2IoaThS9MkleNN5_kKEfYg0ScrZWi64IHssLVGOAMe8cwao436x3rh1GLvFQo0wZTP7VbFebMIHc5xcutiJ6ztuWKoX-TGc7J8zr2VYvDCIbZDzyiyGKjvLexxI/w400-h400/IMG_1973.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p>C'est moins le récit d'une séparation que celui d'un deuil car être quittée par son mari qu'elle connaît depuis trente ans est pour la narratrice pire qu'un simple divorce.</p><p>Elle se sent véritablement en deuil d'un vivant sans avoir droit aux consolations d'usage mais elle perd aussi du même coup une famille, des amis et, dans une certaine mesure, ses propres enfants.</p><p>Bien sûr, elle savait son mari volage mais se croyait inattaquable dans son rôle de première épouse.</p><p>Ce qu'elle découvre au-delà de l'effondrement dans la douleur c'est l'étendue et l'ancienneté d'une trahison.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Folio / 5.50€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy1v4OerG9-QYuCPMWLWb0Lt81S3IFGW_HRZg5I0R7EgFOO0g3JKO4PfyFbvKhyphenhyphenyT-EbhULivK3j6AT7PELpJOM18SGHFDKKAee7ldFqgIU5Qe-xRx8LDmjFa-6JN0iK-_hqw88ars0HKn4mJX4tvCBDD8FHMp7Ejw9HEf8g6RBLm_QYm5HaMqYWWoHRE/s314/1.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="314" height="43" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy1v4OerG9-QYuCPMWLWb0Lt81S3IFGW_HRZg5I0R7EgFOO0g3JKO4PfyFbvKhyphenhyphenyT-EbhULivK3j6AT7PELpJOM18SGHFDKKAee7ldFqgIU5Qe-xRx8LDmjFa-6JN0iK-_hqw88ars0HKn4mJX4tvCBDD8FHMp7Ejw9HEf8g6RBLm_QYm5HaMqYWWoHRE/w200-h43/1.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est ma première déception de 2024 et j’avoue avoir fini par l’abandonné trouvant que l’intrigue n’évoluait pas… Dommage donc !</p><p>Pourtant, j’avais hâte de découvrir la plume de cette femme faisant partie désormais du jury du prix Goncourt notamment. Mais la magie n’a pas opéré ou plutôt à fini par se dissiper : j’ai beaucoup apprécié une très bonne partie du roman. On ne peut qu’être touché par la douleur de cette femme qui fait face à la volonté de séparation de la part de son époux qui a déjà refait sa vie. On assiste à une douleur intense, assez intime.</p><p>Néanmoins, les traits de cet époux apparaissent rapidement, et ce dernier a rapidement l'image d'une personne toxique et donne aussi la sensation d’avoir toujours plus ou moins utilisé sa femme ce qui a fini par teinter la souffrance de cette femme qui se lamente, encore et encore. Trop et c’est là où mon avis a fini par basculer. Je n’ai pas eu la sensation que j’avançais dans l’intrigue et que ce personnage principal pour lequel j’avais beaucoup d’empathie a fini par m’énerver. Évidemment, ce livre date de 2006 et cela est sûrement à prendre en compte dans ma lecture. Mais quand même.</p><p>Par contre, la plume de Françoise Chandernagor m’a beaucoup plu dans les références à l’antiquité très nombreuses qui me donne envie d’en savoir plus sur sa bibliographie. J’ai aimé cette plume assez riche tout simplement qui est facile à lire et accessible.</p><p>C’est donc un loupé avec cette autrice, mais je retournerai donc vers ses romans !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-79334927151406175092024-02-18T06:00:00.002+01:002024-02-18T06:00:00.243+01:00Filles uniques - Beka & Camille Méhu<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPnmk_ZfPUCcaM1CYl-JMDTB_xmi46l5k__hyIyKBUxpYUHCXMbmWW2SO1owcjdMdRPJgjT-MKM9RW-YNNF9JV1SA7o2qQxrWQjfadBSW6r-09CYa0n2eX0IxDXdR68EnS1Wu95axLRJlVRWlLa0xPEAe0l17Dp5_pbY76ZHrd_MNzSqBN7cXlod8tkOs/s1280/Quand.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="256" data-original-width="1280" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPnmk_ZfPUCcaM1CYl-JMDTB_xmi46l5k__hyIyKBUxpYUHCXMbmWW2SO1owcjdMdRPJgjT-MKM9RW-YNNF9JV1SA7o2qQxrWQjfadBSW6r-09CYa0n2eX0IxDXdR68EnS1Wu95axLRJlVRWlLa0xPEAe0l17Dp5_pbY76ZHrd_MNzSqBN7cXlod8tkOs/w640-h128/Quand.png" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><p>Paloma, Céleste, Sierra, Apolline et Chélonia sont « les filles zarbies, les solitaires, les rejetées du lycée ». Elles traînent chacune à leur manière leur histoire et leur solitude. Mais sous l'impulsion de Chélonia, elles décident de former « le club des mal-barrées », pour unir leurs différences et vaincre leurs démons. Chaque tome de cette nouvelle série abordera une problématique propre à chacune des adolescentes : 5 tomes, 5 « filles uniques ».</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Dargaud / 13,00€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0bxIhBIsxAyHvNWq1IJguuiM_Uumra1ZAhF7YHSzBn-EQ0jnVGB9RINbdK5OuXeZYF8GMKXLVS35io2zf9GEyypCD6OIvOm-KthDSZHChzmTCh4qari_Lcv9_DkO3Gk67SClNLLIvBul-TkLesabZYnL2IPCkgEN3KgMgBiOWK_XIt4UPivDHo-VzMnM/s292/5.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0bxIhBIsxAyHvNWq1IJguuiM_Uumra1ZAhF7YHSzBn-EQ0jnVGB9RINbdK5OuXeZYF8GMKXLVS35io2zf9GEyypCD6OIvOm-KthDSZHChzmTCh4qari_Lcv9_DkO3Gk67SClNLLIvBul-TkLesabZYnL2IPCkgEN3KgMgBiOWK_XIt4UPivDHo-VzMnM/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Ce sont des BD que je recommande fortement pour les thèmes, difficiles mais réalistes, concrets, que vivent ces jeunes filles courageuses et blessées par la vie. Avec ces vies qui se croisent pour former un groupe solide, elles nous permettent de découvrir comment les blessures de ceux et celles qui nous sont le plus proche peuvent nous atteindre et profondément faire mal et nous faire basculer vers une noirceur qui peut prendre diverses formes : d’une timidité qui frôle le mutisme à la colère excessive.</p><p>On assiste aux conséquences de ces actes, on découvre l’origine de leur colère, de leur tristesse si grande. C’est amer et doux à la fois. C’est raconté de façon à toujours voir la lumière derrière ces événements compliqués à vivre qui sont réalistes encore une fois. Des parents toxiques, à la violence intra-familiale en passant par les mensonges cruels, c’est toujours réfléchi de façon à ce que cela soit perçus comme une force supplémentaire te donne envie d’aller de l’avant.</p><p>Cela fut pour moi une lecture terriblement bouleversante. J’ai adoré les cinq tomes, j’ai aimé cette amitié entre ces jeunes filles, la modernité dans le traitement de leur histoire et de leur lien. Côté graphisme, j’ai trouvé que cela était tout aussi moderne que le reste, très agréable à l’œil, pas trop chargé, mais apporte aussi de l’émotion supplémentaire.</p><p>Pour moi, c’est une série à lire, qui plaira sans nul doute aux adolescent-e-s, mais aussi aux plus grands.</p><p>D’ailleurs le cinquième tome sera en librairie dès le 23 février 2024.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-91751736706400066862024-02-17T06:00:00.005+01:002024-02-17T06:00:00.139+01:00Les Yeux de Mona - Thomas Schlesser<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghDBaDQjzUkDfgdO7n5SUVBSke_S9RwgraojM-p-ygxygwV977MgWObgB_dzLAtff4HZukCQ1pM5xJjh79nT8_LF-buKwY93oRLb5c8j3adm332CkdDjBdrrz892r525SV4kQEj2eL4apuyqybzRjKzV7UwbIjlaru6eIztncDtX60ESW_50JHlw0JPwE/s2048/IMG_1967.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghDBaDQjzUkDfgdO7n5SUVBSke_S9RwgraojM-p-ygxygwV977MgWObgB_dzLAtff4HZukCQ1pM5xJjh79nT8_LF-buKwY93oRLb5c8j3adm332CkdDjBdrrz892r525SV4kQEj2eL4apuyqybzRjKzV7UwbIjlaru6eIztncDtX60ESW_50JHlw0JPwE/w400-h400/IMG_1967.jpg" width="400" /></a></div><p></p><p><br /></p><p>Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, à une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux.Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s'émerveiller, s'émouvoir, s'interroger, happés par le spectacle d'un tableau ou d'une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli,…</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Albin Michel / 22.90 €</b></p><p style="text-align: right;"><b>Coup de ❤️</b></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un roman qui marquera les esprits ! Un roman feel-good, qui vous rappelle les essentiels de la vie via l’art ! Pour l’amoureuse que je suis, j’ai été ravie de suivre Mona et son grand-père qui vont méditer quelques instants devant une grande œuvre différente, exprimer un ressentir et en ressentir grandi à la fois culturellement, mais aussi personnellement. C’est beau et doux malgré l’histoire de fond.</p><p>Le livre est assez épais, mais se dévire véritablement. Je dois aussi tout de suite mentionner la très bonne idée de glisser dans la jaquette les œuvres pour les avoir sous la main et comprendre ainsi de quelle œuvre, il est question, à chaque chapitre. C’est une plongée dans l'histoire de l’art, mais aussi une plongée familiale et personnelle. J’ai été vraiment conquise par Thomas Schlesser et ce roman est mon coup de cœur pour ce début 2024. Il rassemble tout ce que j’aime, le tout avec beaucoup de simplicité, de connaissances et d’humour.</p><p>C’est une histoire qui se laisse apprécier, que l’on décore à la fois pour Mona, cette enfant attachante et espiègle, vive et sensible, seon grand-père qui est un puit de science et de bon sens et la place laissé à l’art. Une façon très simple de contemplation qui peut être permettra aussi à celels et ceux qui n’osent pas de se rendre devant et de se laisser aller à la contemplation. de ne plus avoir peu des grands chef d’oeuvre et de laisser exprimer la poésie qu’ils ont en face d’eux simplement.</p><p>La plume est facile à lire, il n’y a rien de lourd que ce soit la description très simple du tableau à sa petite histoire. Tout est amené simplement et avec un fil rouge touchant évidemment.</p><p>Je vous le recommande chaudement. Je me retiens d’en dire plus, mais je vous invite fortement à vous plonger aussi avec Mina dans les grandes œuvres de ces grands musées parisiens !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-12737150194618526252024-02-16T06:00:00.001+01:002024-02-16T06:00:00.283+01:00Histoire du crime en France du Moyen Age à nos jours - Anne-Claude Ambroise-Rendu<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqQdLjJQQVc8V1z6t1v44MhF3zwAMvUsEpwI9ReGZcCVR9fFUmfY2W3-NxLklIuxldK7QeM5kJspZ03GUGzk93_ub_gSPGaEAfi2Zit6KlEk8zGHwovE5G-GTkIgZ6bz2V5HUpQTLSsMiAtGekBi7UDGwguj7cUSBP-C6xQuNEIn11Hd7AESWNwZMDPLU/s2048/IMG_2094.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqQdLjJQQVc8V1z6t1v44MhF3zwAMvUsEpwI9ReGZcCVR9fFUmfY2W3-NxLklIuxldK7QeM5kJspZ03GUGzk93_ub_gSPGaEAfi2Zit6KlEk8zGHwovE5G-GTkIgZ6bz2V5HUpQTLSsMiAtGekBi7UDGwguj7cUSBP-C6xQuNEIn11Hd7AESWNwZMDPLU/w400-h400/IMG_2094.jpg" width="400" /></a></div><br /><br /><p></p><p>Meurtres, viols, empoisonnements, infanticides... Le crime sous toutes ses formes a toujours fasciné. Mais que nous apprend-il de nous et comment écrire son histoire ? C'est l'objet passionnant de ce livre, dans lequel des historiens interrogent le crime et la figure du criminel depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours. De Gilles de Rais à Landru, des empoisonneuses à Jeanne Weber - la célèbre « ogresse de la Goutte d'Or » -, des Coquillards aux Apaches, des crimes sexuels aux hold-up... chaque époque est marquée par de grandes affaires. Mais si celles-ci laissent leur empreinte dans la société, les auteurs nous montrent ici que c'est aussi la société qui « façonne » le crime - au sens où elle le reçoit, le représente, le juge. Opinion publique, presse, médecins, aliénistes, juges, législateurs, ont toute leur part dans cette histoire et nous révèlent au fil du temps les peurs, les obsessions et les combats politiques de notre pays.Voyage fascinant dans le monde du crime, cet ouvrage dessine une histoire populaire, et en creux, de la France.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Nouveau monde / 21.90€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkdodSyN4E9LF4UeULbDqxzkrMwIzXO0Pj8-6m1okNcpLXorQ0TzWae6kCwUNF6v3oBKYmw8l97OClKtmB3xMFRtRY_u22Y0BevjZlJsqOBqFUuWXWSpQKupxuarWe7m0OLERVuEaBLWqtLMn6CdNPlbj_UpBLodUAzTEzcAEwAtZJom236BP-a6Y5RWs/s318/4.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="318" height="42" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkdodSyN4E9LF4UeULbDqxzkrMwIzXO0Pj8-6m1okNcpLXorQ0TzWae6kCwUNF6v3oBKYmw8l97OClKtmB3xMFRtRY_u22Y0BevjZlJsqOBqFUuWXWSpQKupxuarWe7m0OLERVuEaBLWqtLMn6CdNPlbj_UpBLodUAzTEzcAEwAtZJom236BP-a6Y5RWs/w200-h42/4.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un ouvrage très intéressant qui tente de brosser le portrait de l’histoire du crime en France très intéressant et facile à lire.</p><p>L’ouvrage va plus loin que e suivre une chronologie qui va du Moyen Age donc à nos jours. En plus de tenter d’expliquer le crime, sur la façon dont la société le percoit ce qui est vraiment très pertinent et très intéressant notamment pour tenter de comprendre par exemple comment est née la fascination pour les enquêtes policières actuelle. Cela permet de faire un portrait de la société, de sa croyance et de sa philosophie du moment.</p><p>L’ouvrage est bien pensé puisque c’est au travers d’une grande affaire qui est expliquée que la démonstration peut se faire. C’est très facile à lire, très fluide et vraiment bien raconté. En plus, il y a une bibliographie qui est proposée pour aller plus loin, détail que j'apprécie beaucoup !</p><p>Cela va plus loin que la simple narration d’un crime, cela apporte un éclairage très intéressant du point de vue historique et sociologique. Je vous laisse évidemment découvrir les affaires, mais j’ai pu apprendre en lisant ce roman des affaires, pu avoir un nouvel éclairage sur d’autres au-delà d’un simple avis extérieur ou judiciaire exclusivement.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-38446058249465375272024-02-15T06:00:00.004+01:002024-02-15T06:00:00.177+01:00Les armoires vides - Annie Ernaux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjc0g1Ellx9I7El74zgBgZMR9rMZF8Trfo5nBu2T8GSLL7IBFdzFCTh0Ca-X5OurbRrO1KY3oL5_q0uky0FJiRICTXKb7RCdu65mkUER2GqR9qcTp3v2sLiUi2GG9XeHqKx4WXvkJW7ZCT1VwCTmpqgA-1qT3N25XuUbrkigRxY6sXvbXokzXDkkRI-Xc/s2048/IMG_1968.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjc0g1Ellx9I7El74zgBgZMR9rMZF8Trfo5nBu2T8GSLL7IBFdzFCTh0Ca-X5OurbRrO1KY3oL5_q0uky0FJiRICTXKb7RCdu65mkUER2GqR9qcTp3v2sLiUi2GG9XeHqKx4WXvkJW7ZCT1VwCTmpqgA-1qT3N25XuUbrkigRxY6sXvbXokzXDkkRI-Xc/w400-h400/IMG_1968.jpg" width="400" /></a></div><p><br /></p><p> « Ça suffit d'être une vicieuse, une cachottière, une fille poisseuse et lourde vis-à-vis des copines de classe, légères, libres, pures de leur existence... Fallait encore que je me mette à mépriser mes parents. Tous les péchés, tous les vices. Personne ne pense mal de son père ou de sa mère. Il n'y a que moi. »</p><p>Un roman âpre, pulpeux, celui d'une déchirure sociale, par l'auteur de La place.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Folio / 7.80€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_nLe7jNJwhOymEbG9P-zyn2JPVi4i159UYGtyqp10cBU2orq7ptp26tK7QWxw8U5r3-WcDBYYVt5tMhbvH7Pa1T5RV7fxIPjj1nJZ2vSQxH9vu4me8HL4J0epp3Q1ePu_GgpZRbzY0GIlghh-dAqXwreg0K4nocREl2czMRKCBWfM3-4TOsi2nNvq46s/s318/4.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="318" height="42" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_nLe7jNJwhOymEbG9P-zyn2JPVi4i159UYGtyqp10cBU2orq7ptp26tK7QWxw8U5r3-WcDBYYVt5tMhbvH7Pa1T5RV7fxIPjj1nJZ2vSQxH9vu4me8HL4J0epp3Q1ePu_GgpZRbzY0GIlghh-dAqXwreg0K4nocREl2czMRKCBWfM3-4TOsi2nNvq46s/w200-h42/4.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>La dernière fois, où j’ai lu Annie Ernaux, cela remonte à très longtemps. C’est donc pour moi une découverte et j’ai été touchée par cette histoire qui pourtant, au début, a eu du mal à m’emporter dans son récit.</p><p>On suit donc Denise Lesur qui est la fille de commerçants. On la suit de son enfance à son entrée à l’école puis dans la suite de ses études avec un fil rouge que je vous laisse découvrir, mais qui est très émouvant. J’ai beaucoup apprécié le fait qu’Annie Ernaux nous parle de l’évolution notamment sociale : le fait qu’à l’école, elle ressente son milieu social qui est souvent inférieur à bien des filles, cette volonté de mieux travailler que les autres pour une sorte de revanche la encore sociale. On suit aussi ce personnage dans la suite de ses études et cette violence qu’elle ressent en elle vis-à-vis de ses propres parents, du milieu de ce commerce dans lequel elle a grandi et avec lequel elle ne se sent plus alignée. Qu’elle subit et ce décalage lui met une certaine pression, car la chute serait bien trop lourde, les déceptions de ces derniers trop grandes et surtout la sienne. Une pression constante qui lui pèse de devenir autre chose, ais qui finalement n’est jamais assez.</p><p>C’est un récit vraiment très intéressant et qui fait encore écho aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé cette démonstration, surtout après un début que j’ai trouvé un peu lourd et long. J’ai aimé la plume de cette autrice que je pense lire prochainement. Ce roman court, monter à la fois une jeune fille dans sa construction personnelle (la découverte de son corps, de sa sexualité) mais aussi sociale. C’est un ouvrage vraiment intéressant, court et que je conseille !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-1607759827678416022024-02-14T06:00:00.001+01:002024-02-14T06:00:00.366+01:00L'ouragan Lolita (journal 1958-1959) - Vera Nabokov<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhybt-TqBt5T12CObUSWv_1IKSEYEFObOCMA30VmmxG-aDZ20hR2H1tDOFgLsYgfCKdvVsGZGz7wmP0COhAZFdxmipCSoYp5t8vn_ras_7o-XOK96e6YMOotbwDKC8tkYTn3Z-BfEoBULdjSujyXH_UpOKWXBx33BN2Z3orSJqCO8VQNeSwhMlvZ382OKQ/w400-h400/IMG_2102.jpg" width="400" /></div><p><br /></p><p>En 1958, la maison d'édition Putnam s'apprête à publier aux Etats-Unis le chef d'oeuvre de Vladimir Nabokov, Lolita. Quelques mois avant la parution, l'auteur et son épouse, Véra Nabokov, pressentent que cette publication sera un tournant capital dans la carrière de Vladimir et décident de rendre compte des événements qui surviendront. Bien que quelques entrées soient écrites de la main de Vladimir, c'est principalement Véra qui tiendra ce journal jusqu'en août 1960.</p><p>Elle y décrit le succès immédiat du roman, les sollicitations croissantes des journalistes, des éditeurs étrangers, des studios hollywoodiens, les demandes extravagantes des lecteurs et les diverses requêtes arrivant de toutes parts. Ce journal offre ainsi une perspective inédite sur l'effervescence créée dans la vie du couple par ce que Nabokov appelle "l'ouragan Lolita" . Il témoigne également du rôle déterminant que Véra a tenu dans la carrière littéraire de Nabokov, qui, sans doute à cause de la rareté de ses témoignages qu'elle a volontairement détruits, s'est trop souvent apparenté à celui d'une épouse silencieuse et effacée.</p><p>Les pages du Journal, complètement inédites, démontrent qu'il n'en est rien et rendent compte pour la première fois de son engagement de chaque instant auprès de l'écrivain, de sa puissante clairvoyance, ainsi que de son humour vif, et parfois incisif.</p></div><p style="text-align: right;"><b>Editions L’herne / 14€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL7bsZseghQ3NNYTsd_3WHu3DjQ9v8ODBxlp9zJZ55ylqVZBNluxtdqE3Y1WvJLFkwRM7Y6S2kfFyPsjdssAUfuMwRi9nl8NN7_kUagVtzZAizSwxIeK-vTwMeed1zXmuhBuyEJMhSCFrdd8Qyf4M8ImV_GoWSfYINMkSvwMBXAmIhLEivQ0uaMug6rVI/s302/3.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL7bsZseghQ3NNYTsd_3WHu3DjQ9v8ODBxlp9zJZ55ylqVZBNluxtdqE3Y1WvJLFkwRM7Y6S2kfFyPsjdssAUfuMwRi9nl8NN7_kUagVtzZAizSwxIeK-vTwMeed1zXmuhBuyEJMhSCFrdd8Qyf4M8ImV_GoWSfYINMkSvwMBXAmIhLEivQ0uaMug6rVI/w200-h44/3.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un ouvrage que j’ai lu juste après m’être replongée dans le roman à lire, Lolita. Je m’attendais à y trouver peut-être plus de réflexions, de commentaires à la fois sur les réactions qui ont suivi la publication de ce roman qui n’est pas passé inaperçu, mais aussi peut-être juste de pensées personnelles.</p><p>Cela ne fut pas vraiment le cas. On suit bien la publication de Lolita, du chef-d’oeuvre au top des ventes, des chiffres, mais aussi des demandes d’interviews qui d’un seul coup se font pressantes, plus fréquentes pas forcément d’ailleurs pour l’auteur qu’est Vladimir Nabokov qui n’a pas signé avec ce titre son premier roman et qui visiblement, n’avait pas envie d’être résumé à seulement cette oeuvre.</p><p>Lolita, le livre qui a parfois été critiqué pour promouvoir la pédophilie, ce qui est faux est bien montré ici. Face au succès littéraire, les adaptations au cinéma se font pressantes et Nabokov se refuse à l’idée qu’une jeune fille pouvait être mise à l’écran dans ce rôle ou cette jeune fille subit à la fois des violences physiques et mentales de la part de celui qui devient son beau-père.</p><p><b><span style="color: #b45f06;"></span></b></p><blockquote><b><span style="color: #b45f06;"><i>“Dit qu'il veut avoir dans son film « une vraie nymphette et un vrai H.H. (peut-être "Chaplin") ». V. s'est indigné: « Je ne leur permettrai jamais d'utiliser une vraie enfant. Qu'ils se trouvent une naine ! » ”</i></span></b></blockquote><p></p><p>D’autres voudront profiter aussi du succès avec des chansons, jaloux du succès, profitant possiblement de failles juridiques. On se rend aussi compte grâce aux chiffres que note Véra Nabokov, que déjà l’auteur n’est pas le plus grand gagnant dans la chaîne de l’édition alors qu’il est tout de même l’auteur et donc le créateur de ce qui va beaucoup rapporter.</p><p>Dans ce carnet, j’ai aussi retrouvé un peu de Lolita, notamment pour les voyages du couple et des arrêts aux motels que l’on retrouve beaucoup dans le roman.</p><p><b><i><span style="color: #b45f06;"></span></i></b></p><blockquote><b><i><span style="color: #b45f06;">“J'aimerais pourtant que quelqu'un remarque la tendre description de l'impuissance de cette enfant, sa pathétique dépendance envers le monstrueux Humbert Humbert, et son courage déchirant tout du long, culminant dans ce mariage sordide mais essentiellement pur et sain, et sa lettre, et son chien. Et la terrible expression de son visage lorsqu'elle est trompée par Humbert Humbert à cause d'un petit plaisir promis.”</span></i></b></blockquote><p></p><p>On se rend compte que Vera Nabokov est très fière de son époux, très protectrice et qu’elle ne souhaite absolument pas être dans la lumière. Ce n’est pas une épouse jalouse du succès de son époux, c’est au contraire un socle qui comprend le talent de son époux, est consciente de son talent et c’est presque un combat qu’elle mène pour qu’il puisse d’un côté se consacrer à l’écriture, mais aussi promouvoir la qualité de la plume de ce dernier.</p><p>C’est un livre très court à lire qui certes ne révèle pas vraiment des secrets autour du roman de son époux, mais qui montre l’engouement, le talent et les coulisses d’un chef-d’œuvre !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-11544232187949925372024-02-13T06:00:00.002+01:002024-02-13T06:00:00.137+01:00À la découverte de Combo chez Dargaud <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnFLtziVUINrn-AuBtUpd6TxtTO3iyuu1NHd0IuBl4wzHEbPX0FYYwC6C1s_tsRlvtMPJa4BJc3O-7m8lOac7rHraOUKLBdHkOo0G7wNrWaEw0KQ7ZSiclS1L0Y4txXJ3y3IzZEKD96Jhbk0MxJ_hXg_XJbG-7BHf9GJHFRqLQm55TC-LkrSlp2HT3C6k/s2048/IMG_1999.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnFLtziVUINrn-AuBtUpd6TxtTO3iyuu1NHd0IuBl4wzHEbPX0FYYwC6C1s_tsRlvtMPJa4BJc3O-7m8lOac7rHraOUKLBdHkOo0G7wNrWaEw0KQ7ZSiclS1L0Y4txXJ3y3IzZEKD96Jhbk0MxJ_hXg_XJbG-7BHf9GJHFRqLQm55TC-LkrSlp2HT3C6k/w320-h320/IMG_1999.jpg" width="320"></a></div><p><br></p><p>J’ai le privilège d’être ambassadrice de Combo, un nouveau label de chez Dargaud. Il réunira des récits de fiction, aux styles graphiques hybrides à la croisée de l’animation, du manga, du comics, de la BD franco-belge et plus largement de la pop culture. Un chouette projet que j’ai pu commencer à découvrir avec deux titres.</p><span></span><a href="https://www.mamzellepotter.fr/2024/02/a-la-decouverte-de-combo-chez-dargaud.html#more">.</a>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-56342424922043520072024-02-12T06:00:00.001+01:002024-02-12T06:00:00.137+01:00Les vies rêvées de la baronne d'Oettingen - Thomas Snégaroff<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAFC0Icl-2Zyn4uhSUcp1sAX8LiSTRnJxtEEY_aQ2yGfT0d_nVlTUohhpTyMrIRZmrEbgjmePVrLmg0QkgB0uAAPDURcm-3HBgWqpWVMaiTPh_MirkW_bNe5TY3E-zNyrVQYgJeik8tbVHIvbH4dGo9iVdYHL306PdJ5iGLV-BA0rfI1XymQQvoNEDpD4/s2048/IMG_1778.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAFC0Icl-2Zyn4uhSUcp1sAX8LiSTRnJxtEEY_aQ2yGfT0d_nVlTUohhpTyMrIRZmrEbgjmePVrLmg0QkgB0uAAPDURcm-3HBgWqpWVMaiTPh_MirkW_bNe5TY3E-zNyrVQYgJeik8tbVHIvbH4dGo9iVdYHL306PdJ5iGLV-BA0rfI1XymQQvoNEDpD4/w400-h400/IMG_1778.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p>Amoureuse de l'avant-garde, peintre, poétesse et femme passionnée, Hélène d'Oettingen, née Miontchinksa en Ukraine, fut à la fois muse et mécène. Cette enquête intime et littéraire reconstitue le destin de cette figure de la Belle Epoque, plongeant le lecteur dans le Montparnasse bohème du début du XXe siècle où elle côtoie Apollinaire, Modigliani, Max Jacob et le Douanier Rousseau.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Albin Michel / 19.90€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGUPBRd2_3-dFtucX7f9x5UksV701OYaDkKJWTg5o5j9qNVjw20mEcoFn1ijjtRSiLz5nlSqsIQuCTrk1xqVbg7juMGKsYHwJz5Yy43VWOO65rnHZx0HOYIT7dyFpWkh4iEF7d-22nOeoFR-sI-MBL3xGYirCg6hoxNx_NMAVEl2mHrAkwZ19FlFhYgAI/s302/3.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="302" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGUPBRd2_3-dFtucX7f9x5UksV701OYaDkKJWTg5o5j9qNVjw20mEcoFn1ijjtRSiLz5nlSqsIQuCTrk1xqVbg7juMGKsYHwJz5Yy43VWOO65rnHZx0HOYIT7dyFpWkh4iEF7d-22nOeoFR-sI-MBL3xGYirCg6hoxNx_NMAVEl2mHrAkwZ19FlFhYgAI/w200-h44/3.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Avec ce roman, j’ai pu découvrir cette figure emblématique qui a fréquenté des artistes tels que Picasso ou encore Apollinaire ! Une découverte avec ce roman bien écrit et qui permet de découvrir cette vie tragique.</p><p>On découvre donc qui est la baronne d’Oettingen fut une femme à la destinée tragique : sans père, elle va vivre dans une certaine solitude, rêvant de Venise ou de Paris. Elle sera actrice de sa destinée, de sa liberté comme elle pouvait le faire à cette époque, pour une femme. On la découvre dans sa période dorée, pouvant fréquenter des artistes, s’inspirant ainsi de ce groupe pour être elle-même actrice même si elle se cachera toujours d’autres identités pour ses écrits, un autre pour ses peintures comme pour pouvoir être quelqu’un d’autre, un homme, souvent jouissant de la liberté la plus grande dans cette société patriarcale.</p><p>On découvre des relations touchantes, des amours qui comptent, des admirations qui inspirent comme cette amitié forte avec Apollinaire qui perdra la vie durant la guerre et qui laissera pour la baronne, une certaine absence. Et qui annonce aussi une chute dans la pauvreté et l’anonymat avec le temps. Grâce à l’auteur, j’ai pu découvrir cette figure touchante, inspirante, vivante. Une femme qui avait envie d’être ce qu’elle voulait, qui vivait pour l’art et cette figure de son frère qui sera là pour elle jusqu’au bout.</p><p>Mais je m'attendais à découvrir surtout une histoire d'amour qui n'a pas été vraiment là, au centre de l'histoire ce qui m'a un peu déstabilisé. </p><p>C’est touchant, c’est un roman qui se lit bien et qui nous entraîne dans cette période de l’histoire faite de fêtes, d’art et de passion. De liberté aussi.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-51233726981930318982024-02-11T06:00:00.002+01:002024-02-11T06:00:00.240+01:00Yvain ou la Chevalier au lion - Chrétien de Troyes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4j_0DZa-2fpHg-2Br2Uy8pnduRylMozILjRF2dlP64wpMebCZyQtMnAfhXPqz5yKwFEKyirv1-xVDBX0cjiEl7EZJXC2bnk7px2Jcp62MF0KakLmuhbDDz_gjYw_K4QV0vdI0XQlQFGyQP4RqRBm8pBjm0TSfv46rPRDZAjU5LOXXLQ8Na1xB-aDlWdM/s2048/IMG_1961.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4j_0DZa-2fpHg-2Br2Uy8pnduRylMozILjRF2dlP64wpMebCZyQtMnAfhXPqz5yKwFEKyirv1-xVDBX0cjiEl7EZJXC2bnk7px2Jcp62MF0KakLmuhbDDz_gjYw_K4QV0vdI0XQlQFGyQP4RqRBm8pBjm0TSfv46rPRDZAjU5LOXXLQ8Na1xB-aDlWdM/w400-h400/IMG_1961.jpg" width="400"></a></div><p><br></p><p>Suivez les merveilleuses et périlleuses aventures d'Yvain, chevalier de la Table ronde. Sa valeur est telle qu'un lion se laisse apprivoiser et devient le plus fidèle des compagnons. Il combat ses ennemis avec vigueur et bravoure, pourfend de son épée un serpent crachant du feu... Mais il est aussi homme à servir les nobles dames et à promettre monts et merveilles à sa belle. Dans ce véritable roman d'aventures médiévales, Yvain vous entraînera dans le monde des héros du roi Arthur !</p><p style="text-align: right;"><b>Ecole des loisirs / 6,10€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtouo8x64EanL7uLFD6xTNIC0phzv4AvLkn22OPDOTDn9YQJJBVt9hqAoYQtbU5ShRBvbmUGdIWPlRJcFkFCTZWiza0Fq0R91Woy0lv8pckvMRUg2qrI9yTohI4053CvE2XXUaDKAYmj5WatBQYsE5a2z1UPThNQTZtJ6gf9Ibx2We2KIoYjEi_moQHOU/s318/4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="66" data-original-width="318" height="41" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtouo8x64EanL7uLFD6xTNIC0phzv4AvLkn22OPDOTDn9YQJJBVt9hqAoYQtbU5ShRBvbmUGdIWPlRJcFkFCTZWiza0Fq0R91Woy0lv8pckvMRUg2qrI9yTohI4053CvE2XXUaDKAYmj5WatBQYsE5a2z1UPThNQTZtJ6gf9Ibx2We2KIoYjEi_moQHOU/w200-h41/4.png" width="200"></a></div><br><b><br></b><p></p><span></span><a href="https://www.mamzellepotter.fr/2024/02/yvain-ou-la-chevalier-au-lion-chretien.html#more">.</a>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-79118839180531555792024-02-10T06:00:00.001+01:002024-02-10T06:00:00.246+01:00Carnets d'amour à Juliette Drouet - Victor Hugo<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Xjc4RoNwDClPVGuGFUnqR3_nqpNUuzbpiUg7NyCMRxseklOp8P9RRMfz_O9brOY5eR6eZvXULcbnfkRxqelP3x0brSdjBVlEVp2n2eV5GbT1v99l8PRtAfIJYDZXAWZNSahqWaHiJe56JMF9kX3QCNLUqFTcD0BLtXASfoGXkxN6Sp9kGySeE-JZe4Q/s2048/IMG_1771.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Xjc4RoNwDClPVGuGFUnqR3_nqpNUuzbpiUg7NyCMRxseklOp8P9RRMfz_O9brOY5eR6eZvXULcbnfkRxqelP3x0brSdjBVlEVp2n2eV5GbT1v99l8PRtAfIJYDZXAWZNSahqWaHiJe56JMF9kX3QCNLUqFTcD0BLtXASfoGXkxN6Sp9kGySeE-JZe4Q/w400-h400/IMG_1771.jpg" width="400" /></a></div> <p></p><p>Nous pensions avoir tout lu de Victor Hugo. Ses vers, appris par des générations d'élèves. Ses pièces, jouées par des générations d'acteurs. Ses romans, lus par des générations de lecteurs à travers le monde.</p>Et sans doute un grand écrivain français, qui eut droit aux honneurs nationaux, appartient à chacun. Mais nous connaissons moins le Victor Hugo intime. Nous l'avions vu en père inconsolable après la mort de sa fille en 1843, en grand-père débonnaire en 1877.<br /><p>Nous le découvrons ici, à trente et un ans, en amant passionné. Cette édition regroupe pour la première fois des documents en grande partie inédits, tous conservés dans des collections privées, qui témoignent des deux premières années de l'extraordinaire relation entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Le volume comprend également un choix de poèmes et de scènes théâtrales inspirés à l'écrivain par son amante.</p><p>Les deux carnets rédigés par Victor Hugo et le cahier tenu par Juliette Drouet sont intégralement reproduits en fac-similés et en transcription.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Folio / 9.90€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhssoQBXI1UbHfNPawfPF3Zir0PtXOxlCzpgkCn9dBWleV9Rwdi8QoMIpYzg61mK1DO1Hfq30RvG5GqiYgZhtRZCg5K2m1Oi4nY3iiKPwMGb8jVjEKtp3A8ROMYbvjO0WPoYPCSYb-tfoZTmvggVONX4XJw1W-FhHOz4MGwTtg34azd9hKNkI45Ughjscs/s304/2.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="78" data-original-width="304" height="51" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhssoQBXI1UbHfNPawfPF3Zir0PtXOxlCzpgkCn9dBWleV9Rwdi8QoMIpYzg61mK1DO1Hfq30RvG5GqiYgZhtRZCg5K2m1Oi4nY3iiKPwMGb8jVjEKtp3A8ROMYbvjO0WPoYPCSYb-tfoZTmvggVONX4XJw1W-FhHOz4MGwTtg34azd9hKNkI45Ughjscs/w200-h51/2.png" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b><p></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>J’aime beaucoup Victor Hugo, même si j’avoue avoir ma préférence pour le poète que pour l’auteur des romans, qui restent néanmoins à lire pour sa propre culture. J’avais envie d’en savoir plus sur lui, de pouvoir en savoir un peu plus sur cet homme qui a toute de même une entretenu à travers les années avec Juliette Drouet, qui a perdu sa fille dans des circonstances tragiques. J’avais envie d’en savoir plus sur Juliette Drouet et ce lien si fort enter eux deux qui durera des années.</p><p>Avant de donner mon avis, je dois souligner le travail qui a été fait dans la réalisation de cet ouvrage. La qualité apportée avec la numérisation de document, leur retranscription et le dossier accompagnant tout cela qui apporte des éclairages.</p><p>Passé cela, j’avoue être restée sur ma faim finalement. Je m’attendais à une réelle correspondance à un moment donné et finalement non. Dans la première partie, on peut découvrir les écrits d’Hugo dédié à Juliette Drouet qui sont pour certains très poétiques et émouvants, mais assez redondants, il faut aussi le dire et qui finalement ne l’apportent pas grand-chose sur le lien entre eux. Puis l’ouvrage propose de découvrir quelques lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo. J’ai apprécié cette partie car enfin, cette femme est mise en lumière à travers ses propres écrits. On peut apprendre quelques éléments sur cette femme, qui lisait beaucoup sur les conseils de celui qu’elle aime pour améliorer son propre style, mais là encore, j’ai trouvé que les éléments n’étaient pas énormes. On peut saisir que ce lien n’a pas toujours été simple à entretenir entre la jalousie et la situation en elle-même. mais je l'attendais à retrouver une évolution de la relation ou après la perte de Léopoldine par exemple...</p><p>Je dirais que si vous êtes curieux, vous pouvez le feuilleter pour votre la propre curiosité, mais je ne conseillerai pas cet ouvrage si jamais je voulais en savoir plus sur le Victor Hugo intime !</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-14558229992226165162024-02-09T06:00:00.001+01:002024-02-09T06:00:00.349+01:00Lolita - Vladimir Nabokov<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq8vJnJOZURs-a3YmQ3iLQWV-SptR5P0ev96Rx920jB6KmdvZwGfbX2pIrM8RrqkH0ocQ0hKD5GNoodXZtzSl6WLf-O5Ddrh_NKU2OkxyA9puGeVUyd8aI0pJl-JkYH_AHVpxzuUTivHvsIRVKwsKBikR2v6huLzNfYEdhGvAw7W_GFByNC1ydWKGnpu4/s2268/IMG_2247.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2268" data-original-width="2268" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq8vJnJOZURs-a3YmQ3iLQWV-SptR5P0ev96Rx920jB6KmdvZwGfbX2pIrM8RrqkH0ocQ0hKD5GNoodXZtzSl6WLf-O5Ddrh_NKU2OkxyA9puGeVUyd8aI0pJl-JkYH_AHVpxzuUTivHvsIRVKwsKBikR2v6huLzNfYEdhGvAw7W_GFByNC1ydWKGnpu4/w320-h320/IMG_2247.jpg" width="320" /></a></div> <p></p><p>Ainsi donc, aucun de nous deux n'est en vie au moment où le lecteur ouvre ce livre. Mais tant que le sang continue de battre dans cette main qui tient la plume, tu appartiens autant que moi à la bienheureuse matière, et je puis encore t'interpeller d'ici jusqu'en Alaska. Sois fidèle à ton Dick. Ne laisse aucun autre type te toucher. N'adresse pas la parole aux inconnus. J'espère que tu aimeras ton bébé.</p><p>J'espère que ce sera un garçon. J'espère que ton mari d'opérette te traitera toujours bien, parce que autrement mon spectre viendra s'en prendre à lui, comme une fumée noire, comme un colosse dément, pour le déchiqueter jusqu'au moindre nerf. Et ne prends pas C.Q. en pitié. Il fallait choisir entre lui et H.H., et il était indispensable que H.H. survive au moins quelques mois de plus pour te faire vivre à jamais dans l'esprit des générations futures.</p><p>Je pense aux aurochs et aux anges, au secret des pigments immuables, aux sonnets prophétiques, au refuge de l'art. Telle est la seule immortalité que toi et moi puissions partager, ma Lolita...</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Folio / 10.40€</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOsatklfT_1UaGn0PUdvqfjoXnpgERT6pyZWpB3G6PS8e7shuqZHDTzPL2fAV4CeO90fdvq76nkBXf1ovVZ23hV-yGyCHzSjFq6o314VqFedpLfnmAq9WyvUoi-NMUHaL8bcWS2lRQQzfLNhq1fdtPVfeDsjginylEaNS-WGAxigfIP4GOk5woUuEG9kk/s292/5.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOsatklfT_1UaGn0PUdvqfjoXnpgERT6pyZWpB3G6PS8e7shuqZHDTzPL2fAV4CeO90fdvq76nkBXf1ovVZ23hV-yGyCHzSjFq6o314VqFedpLfnmAq9WyvUoi-NMUHaL8bcWS2lRQQzfLNhq1fdtPVfeDsjginylEaNS-WGAxigfIP4GOk5woUuEG9kk/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><p style="text-align: right;"><br /><b><br /></b></p><p style="text-align: right;"><b><br /></b></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>C’est un ouvrage que j’ai lu il y a quelques années, et je suis ravie d’avoir pu le relire avant un ouvrage que j’ai pu lire suite à un envoi des éditions de l’Herne et que je vous présente très prochainement.</p><p>Lolita, un roman qui est pour moi un chef-d’œuvre dû à l’exercice littéraire auquel s’est prêté Vladimir Nabokov. Avec une plume qui n’a rien de vulgaire, il réussit grâce à de multiples détails à nous emporter dans la narration de Humbert Humbert, cet homme qui va abuser de celle qui va devenir sa belle-fille, âgée seulement de 12 ans. Grâce à des éléments qui relèvent du conte, du monde de la féerie, parfois même de la pitié, Humbert Humbert nous donne la sensation que l’horreur n’existe pas, parfois même qu’il est la victime de cette nymphette comme il l’appelle. Or, c’est lui l’abuseur et le pédophile et c’est Lolita, cette jeune femme de 12 ans qui est la victime de cet homme qui va abuser d’elle physiquement mis aussi mentalement. Vladimir Nabokov le montre avec autant de talent que le récit de Humbert Humbert. Des phrases cruelles et terribles qui montrent toute la souffrance de la jeune fille.</p><p>Ce roman est un chef-d’œuvre, car Vladimir Nabokov fait glisser le lecteur dans cette narration, dans l’histoire que veut se raconter cet homme qui parait si parfait, si intelligent. Et qui parfois fait tout de même prive d’une certaine conscience des actes qu’il commet pour mieux se replonger dans une sorte de dédoublement terrible. Nabokov nous entraîne avec violence, avec une plume incroyable avec lui nous faisant parfois oublier à nous aussi l’horreur à laquelle on assiste.</p><p>Ce roman n’a rien de la promotion de la pédophilie. D’ailleurs dans le prochain livre dont je vous parlerai, lors d’une proposition de l’adaptation du roman, Nabokov refusait qu’on puisse prendre une fille pour jouer le rôle de Lolita. D’ailleurs, plein d’éléments dans le roman montre cela et je trouve assez moderne cette dénonciation de cette société ou nombre d’hommes abusaient de jeunes filles... Je pense que les dernières actualités le prouvent.</p><p>Assurément, ce roman n’est pas simple à lire tantôt pour la plume qui demande une concentration, tantôt pour l’horreur qu’on découvre sans encore une fois, de vulgarité, d’obscénité très crue.</p><p>À lire, tout simplement.</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7646129103439931998.post-36694584114666866002024-02-08T06:00:00.005+01:002024-02-08T06:00:00.160+01:00Vingt-décembre : Chroniques de l'abolition - Appollo, Tehem<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6H-eBw7J6zaOW2h_D1nz58QbZRvH1cteLdgAmjYK-wm5IYq3Bt5CCIVxEVjIEuUpzBOr39IA6UWaw3gzQoe8Wnmoo2tV3NnYe4vkrBbSiQR4aYBE-arialnoO9T2CPz1173d4i2hMCqjliTU7mU06jQMaH9PjcdC-iYyyhYsXdjTGI5jqwYArfXnfhBM/s2048/IMG_1974.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6H-eBw7J6zaOW2h_D1nz58QbZRvH1cteLdgAmjYK-wm5IYq3Bt5CCIVxEVjIEuUpzBOr39IA6UWaw3gzQoe8Wnmoo2tV3NnYe4vkrBbSiQR4aYBE-arialnoO9T2CPz1173d4i2hMCqjliTU7mU06jQMaH9PjcdC-iYyyhYsXdjTGI5jqwYArfXnfhBM/w400-h400/IMG_1974.jpg" width="400" /></a></div><br /><br /><p></p><p>Edmond Albius est un jeune esclave génial : il a découvert le procédé de fécondation de la vanille, et son propriétaire exploite ce savoir-faire qui le rend riche sur l'île Bourbon. Mais voici que l'Histoire frémit en cette année 1848, on entend qu'en France, il y aurait une révolution, et sur l'île Maurice voisine, ils auraient libéré tous les noirs. Et si l'abolition de l'esclavage était sur le point d'arriver sur l'île de La Réunion ?</p><p>Très documenté, ce récit romanesque relève à la fois de la chronique de l'époque (relaté du strict point de vue des esclaves et des affranchis) et de l'histoire d'amour, à un moment où l'histoire bascule.</p><p style="text-align: right;"><b>Editions Dargaud / 21.50€</b></p><p style="text-align: right;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjid_SF3S6RldQqp4fEmq3MR0KuCaJI_DC28LnCH1npy3UfmzUYRidofY9meTrAVTZIRoIqAKhKxiPpwXYQMjRItJXP_Rt9KhlqRbXMHFHNnFEIMXEpbZBDLGCrNOG0vGOsLc4OgQfqH6a0gYmUaqlM4ClfioXw8L7KIDaPY4EVRXXS-uexcyylzon8pO8/s292/5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="68" data-original-width="292" height="47" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjid_SF3S6RldQqp4fEmq3MR0KuCaJI_DC28LnCH1npy3UfmzUYRidofY9meTrAVTZIRoIqAKhKxiPpwXYQMjRItJXP_Rt9KhlqRbXMHFHNnFEIMXEpbZBDLGCrNOG0vGOsLc4OgQfqH6a0gYmUaqlM4ClfioXw8L7KIDaPY4EVRXXS-uexcyylzon8pO8/w200-h47/5.png" width="200" /></a></div><br /><p></p><hr /><p><strong>Mon avis</strong></p><p>Ce fut une lecture touchante et importante puisqu’elle permet d’aborder l’abolition de l’esclavage et plus précisément à la Réunion.</p><p>Un pan de l’histoire trop souvent oublié et surtout qui permet d’éclairer à la fois sur la façon dont les gens sur cette l’ile l’on vécu quelque soit leur couleur de peau, tout en suivant un homme noir, oublié de l’histoire qui pourtant malgré sa condition d’esclave va permettre à toute l’île de savoir comment féconder la vanille !</p><p>J’ai trouvé ce roman graphique très bien réalisé à la fois dans sa chronologie, sa démonstration et le dossier accompagnant l’histoire et qui permet de revenir sur les faits historiques de façon simples, mais concrète. Et qui au passage rappelle l’importance de la consultation des archives !</p><p>Pour en revenir à l’histoire, on suit donc cette période durant laquelle va être proclamée l’abolition de l’esclavage. C’est un tournant pour l’ile, pour les maitre tout comme les esclaves. On va vivre alors ce moment qui, bien que chez certaines soulève un espoir d’une vie meilleure, semble plutôt vu avec beaucoup de méfiance et de fatalisme. Car même si les esclaves sont désormais citoyens, le chemin à parcourir pour devenir riche, ou seulement posséder une terre et une maison, est presque impossible pour celles et ceux qui n’ont rien, pas même une éducation. C’est très touchant et cet ouvrage fait un rappel d’une bonne façon: on ne romantise pas les choses, l'auteur a su garder une ligne historique pour mener leur projet.</p><p>Les planches sont jolies, la lecture est facile et les événements sont aussi très accessibles. Ce format permet ainsi de s’éduquer agréablement.</p><p>A lire et à mettre entre toutes les mains, tout simplement !!</p>Mamzelle Potter - Blogueuse littérairehttp://www.blogger.com/profile/05418067618712559205noreply@blogger.com0