Le cas Noah Zimmerman


Auteur : Sharon Guskin

Genre : Contemporain

Édition : Calmann-Levy

Nombre de pages : 384p.

Prix : 20.50

Ma note : 16/20






Résumé :

Connaissez-vous vraiment votre enfant ?

Janie est une célibataire endurcie, alors rien de surprenant à ce qu’elle décide de garder le bébé conçu avec un parfait inconnu sur une plage en vacances. Mais quatre ans plus tard, élever seule le petit Noah ne s’avère pas être une mince affaire : cauchemars à répétition et troublantes références à des scènes de violence perturbent terriblement le garçonnet. Quand Janie le couche le soir, il réclame sa vraie maman et demande à rentrer chez lui… Aucun médecin n’est capable de diagnostiquer ce mal, alors quand Janie découvre l’existence d’un certain Dr Anderson, psychiatre ayant fait de nombreuses recherches sur la réincarnation, elle tente sa chance auprès de lui. Elle ignore cependant qu’Anderson est atteint d’aphasie (un trouble du langage assez rare) et qu’il est sur la sellette. Pour le docteur, le cas Noah Zimmerman pourrait renverser la tendance et lui permettre de briller enfin aux yeux de tous. Encore faut-il découvrir si Noah est véritablement habité par l’esprit d’un autre…
Entre drame familial monoparental et suspense dans le monde de la réincarnation, une lecture hypnotisante.

Mon avis :

Je remercie tout d’abord Calmann-Levy  pour cette réception qui m’a charmé par certains points mais m’a déçu par d’autres. En tout cas, ce fut dans le cas général, une lecture touchante et agréable à lire.

Tout d’abord, je vais aborder la plume de l’auteur de ce roman, Sharon Guskin. Elle écrit très bien, c’est fluide à lire et compréhensible malgré le sujet qu’est la réincarnation. J’ai aimé la façon dont elle aborde ce thème qui peut être remis en question. Elle apporte une certaine vision sur ce thème, tout en permettant au lecteur de ce faire son propre avis. C’est aussi l’histoire de deux familles qui souffrent, certes différemment, mais qui sont touchantes. J’ai bien aimé découvrir ce sujet, qui que l’on croit ou non, reste souvent un sujet assez étrange.

Pour ce qui est de l’originalité du roman, il remplit le contrat, cependant les personnages m’ont un peu dérangé parfois, surtout le personnage d’Anderson. Nous avons d’un côté le personnage de Janie qui est la mère de Noah qui a un comportement très étrange. Cette femme est au bout du roulot, est jugé en permanence pour son soucis de gestion de son fils qui est vraiment difficile à contrôler, car véritablement incompris. Anderson lui, est un chercheur malade, qui planche sur ce sujet depuis toujours et qui voit en Noah, une façon de terminer brillamment sa carrière. Bien sûr, je ne spoile rien en vous disant que le cas de Noah va aller au-delà de cela. J’ai trouvé que la mésentente et le caractère d’Andersen le rendait à mes yeux insupportable et j’ai eu du mal avec lui tout au long du livre. Par contre, pour Noah, c’est un petit garçon très fragile, compréhensif et touchant ; j’ai eu beaucoup d’empathie pour lui et j’i été ravie de voir ce dénouement.

C’est donc un roman à lire que vous croyez ou non à ce sujet, qui sera vous posez les bonnes questions !

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